Touché dans son amour-propre, l'Algérien a réagi en lui assénant un coup de tête en plein visage. Une bagarre s'en est suivie et les autres joueurs ont dû intervenir pour s'interposer entre eux. L'international algérien Rafik Djebbour a fait la une de beaucoup de titres de la presse grecque, hier, non pour ses performances - par ailleurs remarquables - depuis le début de la saison avec l'AEK Athènes, mais pour un incident qui a eu lieu dans le vestiaire, après la séance d'entraînement de jeudi. En effet, il y a eu des frictions entre plusieurs joueurs au cours de l'entraînement, entre autres entre l'international algérien et l'attaquant argentin Ignacio «Nacho» Scocco. Les frictions se sont transformées en dispute dans le vestiaire lorsque Scocco a insulté Djebbour avec des mots blessants, à la limite du racisme. Touché dans son amour-propre, l'Algérien a réagi en lui assénant un coup de tête en plein visage. Une bagarre s'en est suivie et les autres joueurs ont dû intervenir pour s'interposer entre eux. Le plus insolite est que le Portugais Edinho, lui aussi attaquant, était en train de séparer les deux joureurs avant de s'attaquer verbalement à son entraîneur Bajevic. Ce dernier, voulant dédramatiser l'incident, a déclaré sur le site officiel du club que «les deux joueurs se sont expliqués et j'ai dénoncé leur comportement», tout en assurant qu'ils «se sont excusés mutuellement et m'ont présenté leurs excuses, ainsi qu'à leurs coéquipiers.» Les sanctions, si sanctions il y aura, seront annoncées après le match important de dimanche dernier qui opposera l'AEK au leader du championnat, Olympiakos. Ce qui est certain, c'est qu'il existe un problème entre les attaquants Djebbour, Scocco et Edinho.