Malgré la crise financière qui secoue un peu le club, cela ne semble pas inquiéter outre mesure Mohamed Laïb, le premier responsable de l'USMH qui garde l'espoir de trouver d'éventuels sponsors parmi les industriels de la région. Malgré la crise financière qui secoue un peu le club, cela ne semble pas inquiéter outre mesure Mohamed Laïb, le premier responsable de l'USMH qui garde l'espoir de trouver d'éventuels sponsors parmi les industriels de la région. «Dire que nous sommes dans une crise profonde, je ne le pense pas car on arrive toujours à faire face aux dépenses courantes. Certes, les caisses sont presque vides mais cela ne touche pas le fond. Grâce au peu d'argent, qu'il y a et à nos relations on arrive toujours à gérer la situation, en attendant des jours meilleurs. J'ai déjà pris contact avec certains industriels et avec les autorités de la ville pour venir en aide au club, et j'espère que cela aboutira. On attend aussi l'arrivée d'argent de certaines subventions, mais je ne pense pas que cela sera suffisant pour terminer la saison. Je suis seul à faire face aux problèmes financiers du club ; je souhaiterai donc voir tous les amoureux de l'USMH contribuer à la réussite de l'équipe qui reste sur une série de bons résultats.» «Le titre n'est pas un objectif, mais nous sommes dans le bon wagon et on ira jusqu'où l'on peut» Interrogé sur l'idée des supporters qui veulent voir leur équipe jouer le titre de champion d'Algérie, un objectif auquel tous les Harrachis y croient et fermement, le premier responsable de l'USMH semble être plutôt favorable à l'idée de viser une place au podium. «Les supporters ont tout à fait raison de croire au titre, parce qu'ils connaissent très bien la valeur de leur équipe et qu'ils savent pertinemment que cet objectif est jouable. Moi aussi je veux bien voir mon équipe terminer champion d'Algérie. Je serais très fier et l'homme le plus heureux du monde. Mais aussi ils doivent savoir que jouer le titre nécessite beaucoup plus d'argent que notre budget prévisionnel. C'est la raison pour laquelle je me démène jour et nuit à la recherche d'éventuels industriels pour aider l'USMH à réaliser cet objectif. De toute façon, les joueurs sont maintenant conscients de leurs possibilités.» «Les joueurs ne doivent pas se sentir sous pression» Même s'il est certain que son équipe a la possibilité de jouer les premiers rôles, le président Laïb évite de mettre trop de pression sur l'équipe en exigeant des joueurs de jouer à fond cette carte. «Si les joueurs arrivent à s'accrocher au peloton de tête, c'est parce qu'ils ne ressentent aucune pression. Ils jouent de façon très décontractée, et je préfère qu'ils continuent à jouer de la sorte que de les mettre sous pression. Je crois que c'est la meilleure façon de gérer une équipe jeune et qui manque d'expérience. Je suis sûr que si on arrive à garder cette dynamique de bons résultats, on arrachera une des trois places au podium.» N. R. Boualem: « Attention le WAT est redoutable chez lui !» Vous avez fait votre retour parmi le groupe après quelques jours d'absence. Qu'en est-il exactement ? C'était pour un problème de santé, mais sans gravité. J'avais pris deux jours de repos qui m'ont permis de me soigner. Aujourd'hui, je me sens beaucoup mieux et prêt pour le prochain match. De nombreux observateurs jugent que votre rendement depuis le début de saison est sans reproche. En êtes-vous conscient ? Le fait que je joue régulièrement parmi les titulaires c'est que mon rendement est bon. De mon côté, je pense avoir accompli ma mission de façon convenable lors des matchs auxquels j'ai participé jusqu'à présent. En venant à l'USMH vous attendiez-vous à réaliser un début aussi flatteur, sur le plan individuel ? Quand on opte pour une équipe on essaye toujours de prouver sa valeur pour donner raison aux responsables du club. Même si un joueur n'est jamais sûr d'avance de pouvoir s'imposer, les responsables sont toujours curieux de voir sur le terrain la valeur d'un nouveau joueur pour s'assurer qu'ils ne se sont trompés dans leur choix. Mais il faut aussi savoir que beaucoup de facteurs peuvent influer positivement ou négativement dans son rendement. Cela dit, je mentirais si je disais que j'étais sûr de réussir mes débuts. Votre équipe s'apprête à se déplacer à Tlemcen pour affronter le WAT. Un match difficile n'est-ce pas ? Ecoutez, il n'y a pas que ce match qui est difficile. Vu le niveau des équipes, on peut dire qu'il n'y a pas une grande différence entre le premier et le dernier au classement. Cela me laisse croire que toutes les rencontres sont difficiles. On comprend par là que vous êtes capable de réaliser un bon résultat à Tlemcen même… On n'est jamais sûr de réaliser une bonne performance, mais on va se battre pour réussir le meilleur résultat possible. Le WAT possède une équipe jeune, comme vous, c'est à dire sans expérience. Cela vous arrange ? D'accord, mais les jeunes du WAT ont les moyens de combler leur manque d'expérience par d'autres qualités comme par exemple la volonté. J'ai vu jouer le WAT, et je me permets donc de dire que c'est une équipe redoutable. Vous semblez un peu inquiet par cette confrontation… Quand on connait ses capacités, on ne peut être que confiant. Une chose est sûre, la rencontre face au WAT sera équilibrée mais on sortira le grand jeu comme si on affrontait le leader. Soyez sûrs que nous n'allons pas être ridicules. Entretien réalisé par NacerEddine Ratni Déplacement à Tlemcen ce matin L'aller par train, le retour par avion Affichant complet sur les vols à destination d'Oran et de Tlemcen prévus ce week-end, les agences d'Air Algerie que la direction du club harrachi ont sollicité pour trouver des places pour la délégation du club, en partance pour Tlemcen, ont vainement tenté de trouver une solution à ce problème. Finalement, les responsables de l'USMH ont décidé de faire le voyage aller avec le nouveau train rapide Alger-Oran. Mais le retour se fera par avion, puisque des places sont encore disponibles sur le vol Oran-Alger, samedi soir. Avec un effectif incomplet L'USMH se déplacera à Tlemcen avec un effectif incomplet. C'est ce que l'on vient d'apprendre en effet d'une source proche du staff technique, qui nous a fait part de certaines défections pour le match contre le WAT. C'est le cas de Gharbi, toujours blessés et qui n'a toujours pas repris les entraînements. Concernant Djabou et Hanister, rien n'est pour l'instant sûr quand à leur participation à ce match. Charef devait prendre hier soir une décision concernant leur convocation, mais pour ce qui est de leur titularisation le coach devrait attendre jusqu'à la dernière minute pour prendre trancher.
Deux nuits à Témouchent La délégation harrachie partira ce matin à Oran (8h) par train. Le voyage durera quatre heures et demi. L'arrivée dans la capitale de l'Ouest est prévue vers midi et demi. Djabou et ses camarades rejoindront directement le complexe sportif de Aïn Témouchent où ils séjourneront pendant deux jours avec au programme deux séances d'entraînement, l'une vendredi matin et une autre (censée être légère) aura lieu le matin du match. Meilleure assiduité chez les joueurs Les nombreuses mises en garde de Charef concernant les absences aux entraînements, devenues des habitudes chez certains éléments, ont tendance à disparaître. En effet, hier on n'a constaté la présence de la majorité des joueurs ; qui ont donc perdu cette mauvaise habitude qui avait tendance à perdurer depuis le début de saison au point de devenir une tache noire dans l'organisation du club harrachi. Cela dit, Charef a bien fait de mettre en garde certains de ses éléments. Il y a eu hier l'absence de Gharbi, légèrement blessé aux adducteurs, mais il pourrait reprendre aujourd'hui les entraînements. Djabou absent face au WAT Blessé à la cheville, Abdelmoumène Djabou ne pourra pas participer à la rencontre de ce week-end contre le WAT. C'est l'intéressé lui-même qui nous a confirmé cette information hier au moment où nous l'avons joint alors qu'il était en route pour Sétif pour rentrer chez lui passer le week-end avec sa famille. «Je traîne une légère blessure au niveau des métatarses qui m'empêche de jouer contre le WAT. Ce n'est pas très grave, je pense pouvoir reprendre les entraînements le plus tôt possible