Bougherra : «Je me faisais chambrer par mes potes du quartier car l'Algérie du ballon peinait à exister !» «J'ai d'abord flambé avec un maillot du Barça floqué du nom de Stoichkov. Après, j'ai eu le double passeport, comme citoyen et comme supporteur ! J'étais fou de l'Equipe nationale algérienne, mais les matches étaient rarement retransmis. Sur le skatepark qui nous servait de terrain de foot, je me faisais chambrer par mes potes du quartier, d'origines tunisienne, malienne, marocaine ou sénégalaise, car l'Algérie du ballon peinait à exister sur le continent ! Et puis, je vibrais avec les Bleus. En 1998, on est sortis dans la rue avec les copains, c'était une sacrée fête.»