Ziaya demande l'intervention de Raouraoua Le cas de Abdelmalek Ziaya n'est pas encore réglé, mais il ne saurait l'être dans les tout prochains jours, selon la direction de l'Entente de Sétif, concernée directement par ce problème. Néanmoins, et jusqu'à hier, les choses n'ont pas très avancé en dépit des nombreuses discussions au téléphone entre Serrar, le joueur et son frère. Il faut savoir, cependant, que Ziaya a remis en cause la gestion du président de l'ESS de ce transfert en le rendant responsable d'une grande partie de ce malentendu, survenu à son arrivée à Djeddah. L'international algérien a surtout reproché à son président de ne s'être pas déplacé avec lui en Arabie Saoudite et de ne lui avoir pas tout dit sur les modalités du contrat, les dates auxquelles il devrait percevoir son argent et les autres gratifications, entre autres, l'appartement et le véhicule. Ziaya demande l'intervention de Raouraoua Lundi soir, Ziaya était dans un état tel qu'il avait décidé de ne pas retourner en Arabie Saoudite en le faisant savoir à Serrar au téléphone, avant d'y mettre une condition, celle d'envoyer une copie du contrat l'engageant pour deux ans avec l'Ittihad de Djeddah à la FAF pour que Raouraoua puisse le consulter en personne. Il est à noter aussi, à ce sujet, que le président de la FAF avait appelé le frère du joueur le lendemain du retour de Ziaya pour en savoir plus. Lorsqu'il a été mis au courant des détails de l'affaire, il lui a confirmé que le contrat signé en sa présence en France portait sur une durée de deux ans, et il lui a demandé de dire à son frère de ne signer aucun autre document ou contrat dont la durée dépasserait celle qui a été convenue précédemment entre les deux parties. Serrar dans l'embarras La décision qu'avait prise Ziaya a mis Serrar dans un grand embarras au point où il n'a pu cacher son inquiétude hier sur le plateau de la radio locale El Hidhab lorsqu'il a indiqué que «si Ziaya campe sur sa position, il va me créer des problèmes personnels et des problèmes au club, puisque nous avons déjà encaissé une partie de l'argent de son transfert». «Quel est le joueur qui refuse 15 milliards et une prière aux Lieux saints ?» Le premier responsable de l'Entente a profité de son intervention pour conseiller le joueur de retourner en Arabie Saoudite pour éviter une telle impasse en s'interrogeant : «Quel est le joueur qui refuse 15 milliards de centimes et une prière chaque vendredi aux Lieux saints ?» Il faut savoir, en effet, qu'un éventuel échec de cette transaction voudrait dire que l'Entente devrait rembourser pas moins de 450 000 euros, une somme que l'Ittihad de Djeddah a déjà versée aux Sétifiens, sachant qu'elle a été utilisée en ce début de semaine pour régulariser la situation financière des joueurs de l'ESS. Le président se rendra ce vendredi au domicile du joueur Cela dit, nous avons pu savoir que lors d'une nouvelle discussion entre Serrar et le frère du joueur hier au téléphone, les choses se sont un peu calmées. Serrar rendra visite ce vendredi à son joueur à son domicile à Guelma où tout sera mis sur la table en présence de la famille de Ziaya. Et nous avons pu apprendre qu'un premier accord eut été déjà trouvé. Le président de l'Entente accompagnera cette fois-ci son joueur en Arabie Saoudite, mais pas ce mercredi, comme cela était prévu. Ce sera en début de semaine ; mais avant cela, il devra tout éclaircir à son joueur à propos du contrat, notamment le paiement des tranches de sa prime de signature, car d'après ce que nous avons pu savoir, aucune date n'a été arrêtée concernant la première tranche que Ziaya devrait percevoir et s'élève à 500 000 euros. Pas sûr de trouver un accord avec les Saoudiens Et même si tout cela va être réglé entre l'attaquant des Verts et son président, le problème de la durée du contrat va se poser quand même, puisque l'Ittihad de Djeddah insiste pour une durée de deux ans et demi, alors que le joueur ne compte pas s'engager pour plus de deux ans. A suivre. S. B.