Avant-hier soir, l'entraîneur Jean Michel Cavalli, que nous avons croisé dans le hall de l'hôtel Taj Sultan, a affirmé avoir pris la décision de ne pas jouer cette première joute amicale du stage prévue contre l'équipe tunisienne de la division 1, Hammam-Lif. L'entraîneur corse n'a pas apprécié à ce que l'équipe locale consacre pour ce match un terrain en gazon synthétique de première génération complètement dégradé. «J'avais pris la décision dès que j'ai vu le terrain. C'était impossible pour moi de faire jouer mon équipe sur une telle pelouse. D'ailleurs, dès que j'ai mis le pied sur ce terrain de réplique, j'ai demandé à mes éléments de sauter dans le bus et rebrousser chemin.» «Mes joueurs pouvaient se blesser facilement» Cavalli pense que ce terrain représentait un réel danger pour ses joueurs. «Je suis persuadé que si on avait joué ce match, on aurait dû avoir facilement deux à trois blessés. Je ne pense pas qu'on joue encore sur ce genre de surfaces qui représente un danger pour la santé des joueurs professionnels. Déjà, l'infirmerie enregistre quelques présents, je ne voulais pas compliquer davantage les choses alors que le match contre l'ESS se profile déjà à l'horizon.» «C'est bon, je ne jouerai pas contre Hammam-Lif» Alors qu'il était question de programmer ce match pour aujourd'hui en début d'après-midi, le coach du Mouloudia a utilisé son véto en refusant de défier Hammam-Lif. «Oh non ! Je ne vais pas encore revenir là bas. Je n'ai pas de problème avec l'équipe et ses dirigeants. Je serai là pour prendre volontiers un café avec eux mais pour ce qui est du match amical, ce ne sera pas possible. Je préfère chercher un autre sparring-partner.» «Je cherche un match complémentaire aujourd'hui» Le technicien, qui devait affronter hier l'équipe A de l'ES Tunis, sera à la recherche d'un second match amical pour les jeunes joueurs et les remplaçants. «Disons que ce sera un match complémentaire pour nous qui nous permettra de donner la chance aux éléments n'ayant pas joué hier.» «Il était impossible de prolonger le stage» Concernant le maintien de la date initiale du retour au pays, Cavalli affirme qu'il ne pouvait pas prolonger de deux jours alors qu'il n'a pas grand-chose ici en Tunisie. «Après mûre réflexion, j'ai vu qu'il était préférable de rentrer demain. Il n'y a pas quelque chose qui me pousse à ajouter deux jours à Hammamet.» «J'ai un grand respect pour Baba» L'ex-sélectionneur national voue un grand respect pour le président du Mouloudia, Ahmed Belhadj. «Croyez-moi que je suis en train de travailler cœur et âme, grâce au respect que je voue à Baba. Même s'il est nouveau dans le domaine, le président fait tout pour réussir avec le club. On lui demande de payer, il le fait. Donc, il mérite qu'on ne le trompe pas et qu'on travaille le plus sérieusement possible. C'est ce que je suis en train de faire actuellement.» «Quoiqu'il arrive, je garderai un bon souvenir du MCO» Après trois mois et demi de travail à la tête de l'encadrement technique de l'équipe, Jean Michel Cavalli affirme s'être attaché à cette équipe mouloudéenne. «Ecoutez, quoiqu'il arrive à l'avenir, le Mouloudia restera pour moi un bon souvenir.»
