La JSK a repris le championnat hier après-midi, après quinze jours de trêve. Les Canaris, forcés à recevoir leurs matchs en extra-muros, ont accueilli les gars du MCO au stade du 1er-Novembre d'El Harrach. Les Kabyles ont espéré se rapprocher de Tizi en formulant une demande de domicilier les rencontres à Boumerdès, malheureusement la LFP n'a pas homologué cette enceinte en formulant trois réserves jamais levées. Bref, le président Hannachi a dénoncé tout ça lors de sa dernière sortie médiatique accusant le premier responsable de l'instance sportive nationale la FAF, Mohamed Raouraoua, cité nommément, d'être à l'origine de tout le malaise qui frappe son club. Hannachi, en déplacement avec son équipe à Lavigerie, a été empêché d'accès au terrain par les éléments du service d'ordre. S'étant présenté devant le portail en compagnie d'un membre de la direction et son homologue du MCO, Baba, le président de la JSK s'est vu notifié qu'il était interdit d'entrée au stade. Cette décision est, selon l'agent en question, venue d'en haut (il voulait dire des instances sportives.). Devant cette situation, le charisman a exprimé sa colère surtout qu'il tenait à être présent au stade pour ce premier match de son nouvel entraîneur Wallemme, et les trois nouvelles recrues hivernales. Un policier lui a signifié qu'il avait reçu des instructions Voulant comprendre les raisons qui ont poussé les agents de la police à lui interdire l'accès au stade, Hannachi s'est adressé à l'officier qui était devant le portail. Ce dernier lui a clairement signalé que ce sont des instructions venues d'en haut (il voulait parler des instances sportives nationales) de lui interdire l'accès, sachant qu'il est sous le coup d'une suspension. Après un quart d'heure de jeu, il revient en compagnie de Benlamri Le début de la rencontre JSK-MCO aura été mouvementé, après l'interdiction d'accès signifiée au président Hannachi. Ce dernier, qui a accompagné l'équipe à Lavigerie, a voulu s'adresser à ses joueurs au vestiaire pour les motiver. Malheureusement, il n'y a accédé qu'après un quart d'heure de jeu. Nous avons appris que d'autres instructions ont été données pour permettre au boss de suivre le match. Sa sortie médiatique est-elle à l'origine de cette interdiction ? En dépit de sa suspension pour une année dont six mois avec sursis, Hannachi a suivi plusieurs matchs de son équipe, sauf s'il était en déplacement à l'étranger. Hier, les forces de l'ordre étaient au départ catégoriques, et le président n'allait même pas avoir l'autorisation d'accéder au stade, avons-nous appris d'un membre de la direction. Selon des indiscrétions, il semblerait que la dernière sortie médiatique du président qui a parlé d'antiKabyle serait à l'origine de cette interdiction. «L'arbitre nous a privés de deux penalties valables» A la fin du match, le président Hannachi s'est exprimé sur la défaite concédée face au MCO et dira ceci : «Je suis très déçu du résultat final surtout qu'on avait la possibilité de gagner. L'arbitre nous a privés de deux penalties, un en première mi-temps et un second en deuxième mi-temps quand l'attaquant Kooh Sohna a été fauché à l'intérieur de la surface de réparation.» «Nous avons mieux évolué en deuxième mi-temps» Revenant sur le rendement de l'équipe, Hannachi a ajouté : «C'est vrai qu'on a encaissé un but rapidemment, néanmoins, l'équipe a montré un bon visage, notamment en deuxième mi-temps. J'ai retenu beaucoup de choses positives qui seront utiles pour la suite de notre parcours.» «Un peu de respect pour la JSK !» Dépité par toute la situation que vit son club depuis le début de la saison, Hannachi a révélé amèrement : «La JSK souffre de plusieurs problèmes qui ne lui permettent pas de réaliser des résultats positifs. Le huis clos nous a beaucoup pénalisés depuis le début de la saison. Les joueurs ont du mal à s'exprimer devant des gradins vides. On doit vite trouver des solutions et bannir les huis clos. Honnêtement, nous ne pouvons plus résister à cette situation, la JSK est un grand club et tout le monde atteste qu'elle ne mérite pas ce traitement. Un peu de respect pour le club !»