Medhi Lacen était très affecté en fin de rencontre. En vieux brisquard, le milieu de terrain de l'EN appelle à la mobilisation et à vite dépasser ce scénario cruel subi hier soir face au Ghana. Lacen estime que ses camarades et lui vont tout donner lors de la dernière confrontation décisive face au Sénégal. Une défaite subie dans les derniers moments du match, cela doit vous faire mal... C'est clair, c'est difficile d'avaler un tel échec. Au moment où on se dirigeait vers un résultat nul logique, on prend un but stupide dans les arrêts de jeu qui nous a scié les jambes. Vous êtes abattus, ce match laissera-t-il des séquelles sur le plan mental ? Non, il y a des choses qui ont été bien faites et d'autres moins, comme ce but qu'on prend en fin de match. On va revoir ça après, mais il ne faut pas remettre tout en cause, je pense qu'on n'est pas éliminés non plus, de toute façon même en cas de match nul, on aurait été dans l'obligation de battre le Sénégal. Dépassons cette déception et projetons-nous sur le Sénégal. Vous serez dans l'obligation de gagner maintenant... C'est clair, comme je viens de le dire, on n'a pas d'autre choix, mais après pour éviter les calculs, il va falloir jouer pour gagner, comme on a l'habitude de le faire. On va se battre et, inch'Allah, on se qualifiera. Ça s'annonce comme une finale... Vous savez, dans une CAN, tous les matchs sont des finales, donc, on a perdu et il reste un match à jouer, il ne faut pas se disperser et penser surtout à rectifier le tir, le coup reste jouable. Ne croyez-vous pas qu'on les a trop respectés ? Non, je ne pense pas, après c'est les conditions de jeu qui n'étaient pas trop favorables pour nous aussi, mais je ne crois pas qu'on les a trop respectés. On a été beaucoup plus solides défensivement comparativement au match de l'Afrique du Sud. Sur le plan offensif, on a eu du mal à développer notre jeu et à peser devant. Vous parlez des conditions de jeu, la chaleur a encore une fois eu raison de votre rendement... Non, il n'y a aucun prétexte à évoquer, la chaleur ça pèse sur nous mais aussi sur eux, donc voilà, c'est dur à accepter mais il nous reste encore un match à jouer mardi.