Le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, invité du Forum d'El Moudjahid, a déclaré que l'Algérie ne désespère pas d'organiser la prochaine CAN-2017. Lors de sa rencontre avec la presse, Tahmi a reconnu que le travail des coulisses existe bel et bien à ce niveau, mais précise que cela demeure loin des décisions politiques de l'Etat : «On sait qu'il y a des lobbyings pour organiser une compétition comme ça, on sait aussi qu'il y a un travail de coulisses qui se fait, seulement cela doit être positif et se faire de manière civilisée. L'Etat et la politique n'ont rien à voir avec tout ça. L'organisation de la CAN est une décision sportive, pas politique !» «On expliquera à Hayatou que la chute des prix du pétrole n'est pas lié à l'organisation de la CAN-2017» Poursuivant ses déclarations, le ministre Tahmi a aussi signifié aux présents que la rencontre qui a regroupé le ministre du gouvernement, Abdelmalek Sellal, au président de la CAF sera importante. Il a affirmé que l'Etat algérien est et restera derrière la candidature de l'Algérie pour l'organisation de la CAN-2017 : «On va rencontrer Hayatou tout à l'heure (rencontre tenue hier matin) et on lui expliquera que l'Algérie soutient l'organisation de la CAN-2017 et que la chute des prix du pétrole n'a rien à voir avec l'organisation de la CAN.» «On sait que les lobbyings existent mais on attendra le verdict des 13 membres de la CAF» Revenant sur ce qui se dit ces derniers jours à propos des jeux de coulisses qui pourraient coûter à l'Algérie l'organisation de la CAN-2017, Mohamed Tahmi avance : «On sait que le jeu de coulisses existe mais on défendra la candidature de l'Algérie. Notre dossier est fort et on donnera toutes les garanties au président de la CAF pour organiser cette CAN. Seulement, comme tout le monde le sait, ma décision sera prise et connue, après le vote des 13 membres exécutifs de la CAF. Encore une fois, je dis que ça ne sert à rien de trop spéculer. On a de la chance, l'Algérie possède un représentant parmi les 13 membres et on attendra tranquillement le vote.» «Le plafonnement des salaires n'est pas conforme à la loi, on ne peut l'exiger à personne» Interpellé, encore une fois, sur le plafonnement des salaires des clubs professionnels et du statut de certaines équipes dites professionnelles, le ministre des Sports a été on ne peut plus clair : «Personne n'a exigé aux clubs algériens de passer au professionnalisme. L'Etat ne peut donner de l'argent aux clubs éternellement. Ils n'ont qu'à rester amateurs. Maintenant concernant le plafonnement des salaires, je pense que cette décision n'est pas conforme à la loi. On ne peut donc l'exiger à personne. Après, les présidents de club ont revendiqué cette réglementation mais finalement, elle n'a été respectée que pendant une semaine.»