L'actuel homme fort de la CAF depuis 1988, serait en désaccord avec Mohamed Raouraoua à qui Hayatou aurait demandé de se retirer de l'actuel exécutif de la FIFA. Le 8 avril prochain, la Confédération africaine de football (CAF), devra désigner au Caire le nom du pays qui abritera en 2017 la 31ème CAN. Pour rappel, après le retrait de la Libye, initialement choisie par la CAF, pour l'organisation de la prochaine édition finale, quatre pays ont déposé leurs dossiers respectifs de candidature, au niveau de la plus haute instance africaine de football. Ainsi, l'Algérie, l'Egypte, le Ghana et enfin le Gabon, postulent aujourd'hui pour l'organisation de la CAN 2017. Cependant, il semblerait que les chances algériennes auraient été sérieusement compromises par des jeux de coulisses, devenus coutumiers au sein de la Confédération africaine que préside le Camerounais Hayatou. L'actuel homme fort de la CAF depuis 1988, serait ainsi en désaccord avec Mohamed Raouraoua, à qui Hayatou aurait demandé de se retirer de l'actuel exécutif de la FIFA, et aussi de ne point briguer en 2017 le poste de président de la plus haute instance en charge du football africain. En d'autres termes plus clairs, Issa Hayatou semble avoir choisi la voie du chantage, envers l'actuel président de la Fédération algérienne de football (FAF), pour assurer sa pérennité à la tête de la CAF. D'autres sources très au fait de ce qui se trame régulièrement au sein de l'exécutif de la CAF, que des cercles souvent très proches de certains lobbys qui détiennent actuellement le monopole sur le marketing et le sponsoring, ne seraient pas du tout intéressés aujourd'hui par la candidature algérienne. A ce titre, ce n'est pas du tout par hasard, si notre confrère Hafid Derradji, puis par la suite, Mustapha Berraf, l'actuel président du Comité olympique algérien (COA), ont récemment fait part via les médias de leurs sérieuses appréhensions, quant au dossier de candidature, déposé par la partie algérienne, au niveau du Caire. Il y a forcément quelque chose qui se trame actuellement, pour faire en sorte que l'Algérie n'abrite pas la CAN 2017. Or, à l'occasion du déroulement samedi prochain au stade Tchaker de Blida, de la Supercoupe d'Afrique, prévue pour rappel entre l'ES Sétif et le Ahly du Caire, Issa Hayatou, ainsi que l'ensemble de ses collaborateurs au niveau de la CAF, seront présents aux côtés des plus hauts responsables en charge du football, et celui du sport algérien. Hayatou qui rencontrera le Premier ministre Abdelmalek Sellal, ainsi que le ministre des Sports, en l'occurrence Mohamed Tahmi, va-t-il comme il l'a souvent fait, se montrer sous un aspect très «conciliant» avec ses très prochains hôtes algériens, ou bien aborder franchement avec eux sans détour, le dossier de candidature de l'Algérie? Il y aura aussi la lourde sanction qui a été infligée par la CAF à l'égard de la JS Kabylie, que le TAS de Lausanne a reconnu comme nulle et non avenue, et qu'il va falloir aborder, samedi prochain, avec Hayatou. Il est clair que la Confédération africaine de football et notamment son actuel exécutif dont est membre l'Algérien Mohamed Raouraoua, doivent impérativement se conformer à la dernière décision prise par le TAS. Issa Hayatou qui a désormais fort à faire avec les Tunisiens, et surtout les Marocains dont le pouvoir chérifien a saisi à son tour le tribunal sis à Lausanne, va-t-il prendre le risque de perdre le soutien d'un autre pays maghrébin, en l'occurrence l'Algérie, pour cause d'intérêts occultes et ces éternels jeux de coulisses qui ont souvent joués en défaveur de notre pays? Hayatou va devoir clarifier une fois pour toutes sa position envers la partie algérienne. Le souhait de l'Algérie du foot, d'organiser la CAN 2017, a été mûrement réfléchi au plus haut niveau de l'Etat algérien. Hayatou et la CAF savent très bien que leur présence à Alger ce week-end, sera déterminante, concernant notamment les relations futures entre l'Algérie et la plus haute instance continentale de football.