Le moins que l'on puisse dire est que les choses vont vite avec les responsables d'Al Ahly. Quelques heures après la fin de la Supercoupe, le résident du club cairote s'est entretenu avec Hammar et Madoui. Il n'ira pas par quatre chemins. Il a fait une offre pour que Madoui soit à la tête de la barre technique d'Al Ahly, pour remplacer Garrido. La réponse du boss sétifien fut, elle aussi, catégorique. Il dira que Madoui est l'entraîneur de l'ESS et qu'il le restera jusqu'à la fin de son contrat. Madoui, le numéro un incontesté L'histoire retiendra que Kheireddine Madoui est le premier entraîneur algérien à avoir gagné la Ligue des champions d'Afrique et la Supercoupe dans leurs nouvelles versions. Ce sera certainement sa plus grande fierté. Entre autres qualités de Madoui, il y en a une assez particulière. Il adore lancer des jeunes joueurs dans le bain : «Moi, le plaisir, aujourd'hui, avec mon staff, c'est d'avoir, aux côtés de joueurs confirmés, un groupe de jeunes, des gamins qui grandissent.» Madoui et ses adjoints Belkheir et Abassène ont su tirer le meilleur d'un groupe peu étoffé en comparaison des effectifs des grosses cylindrées du championnat. «Cela prend du temps, beaucoup d'investissement, mais c'est le côté intéressant, on a quelque chose de fort qui se crée», nous a-t-il confié. Abassène, Belkheir, Boulahdjillet, les hommes de l'ombre Si Madoui a réussi à mener l'équipe de Sétif vers les sommets, c'est qu'il a pu compter sur des techniciens hors pairs. Il y a d'abord le directeur technique, Boulahdjillet. Sa longue expérience des terrains et sa sagesse ont fait de lui une précieuse courroie de transmission entre la direction et les membres du staff. L'ESS a toujours terminé très fort ses matchs. Elle le doit au travail fourni par Belkehier, le préparateur physique. Abassène, l'entraîneur des gardiens, n'est pas en reste. Il n'est pas étranger au fait que Khedhaïria est l'un des meilleurs portiers du championnat. Il l'a superbement montré samedi dernier.