Stade : Hamlaoui (Constantine) Affluence : moyenne Arbitres : Ghorbal, Serradj, Cherchar Avertissements : Cédric (42'), Sameur (70') (CSC) ; Hamzaoui (59'), Dehouche (68'), Messaoudi (89') (MOB) But : Voavy (10') CSC Le leader le MO Béjaïa appelé à confirmer son large succès de la semaine dernière à domicile face à l'ES Sétif, hier lors de son déplacement à Constantine contre le CSC local, a trébuché et est finalement revenu bredouille à la maison en laissant des plumes. Les Mobistes se sont inclinés par la plus petite des marges devant les Constantinois qui étaient volontaires à souhait et qui n'avaient plus le droit à l'erreur, après les derniers résultats enregistrés. Une victoire signée sous la houlette du revenant François Bracci à la barre technique. Sur une réalisation du virevoltant attaquant Voavy à la 10', les Vert et Noir du CSC auraient même pu doubler la mise à plusieurs reprises, surtout dans la première demi-heure de la rencontre par Boulemdais, Sameur et Hadji. Les Béjaouis se sont réveillés dans le dernier quart d'heure du premier half en se procurant deux actions nettes à scorer par Rahal à la 32' et par Mebarakou à la 40' et qui a failli faire mouche. De retour des vestiaires, les locaux, soutenus par leur public, ont raté quelques occasions avant de se replier en défense, en gérant leur avantage jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre Ghorbal. Malgré les changements opérés par Abdelkader Amrani, le MOB n'a pas pu trouver la faille et le chemin des filets au grand dam des quelques Crabes présents dans les tribunes. Les tentatives des Zerdab, Hamzaoui, Ndiaye, Banouh n'ont pas pu changer le résultat du match qui est resté 1 à 0 en faveur du CS Constantine qui marque son retour de fort belle manière. Une victoire qui a un goût particulier, surtout que l'adversaire n'est autre que le leader qui est difficile à manier en dehors de ses bases. Malgré cet échec, les Mobistes gardent toujours le fauteuil de leader aux côtés des gars de Aïn Fouara qui ont refait surface de leur dernier naufrage à Béjaïa, avant-hier, face à l'ASM Oran en l'atomisant par le score fleuve de 5 à 2. Une première réussie pour François Bracci qui compte bien mener à bon port sa mission avec le CSC et avec qui il veut revivre des moments de joie d'ici la fin de saison.
Ikhelef : «Nous avons raté le match en première période» Le président du SSPA/MOB, Boubkeur Ikhlef, montre du doigt le fléchissement de son équipe en seconde période, après avoir laissé passer une chance inouïe de rétablir l'équilibre et même de prendre l'avantage en fin de première mi-temps. «Nous avions bien abordé ce match, car notre objectif était de bien réaliser un bon résultat. Nous avons eu des occasions que mes attaquants n'ont pas su concrétiser. Je pense que si on avait marqué en première période, les joueurs auraient eu un tout autre comportement en seconde mi-temps malgré la fatigue.» «Notre objectif est la troisième place» Le président Ikhelef nous a confié que l'objectif de l'équipe, cette saison, sera d'arracher une place sur le podium et non pas le titre : «On est devenus l'équipe à battre. Je suis désolé, notre objectif n'est pas le titre. On vise au moins la troisième place. Ce sera aussi une consécration pour cette équipe qui n'est qu'à sa seconde saison parmi l'élite. On ne doit pas mettre de la pression inutile sur les épaules de nos joueurs.» Bracci : «C'est la victoire du cœur» « C'est la victoire du courage et du cœur des joueurs qui se sont donnés à fond et sans relâche. Ils tenaient vraiment à se racheter aux yeux des Sanafir et ne les ont pas déçus et tant mieux. On a affronté une bonne équipe du MOB qui n'est pas leader par hasard. Mais je crois que notre entame de match en force nous a permis de prendre le contrôle, en parvenant à ouvrir la marque et on aurait même pu marquer d'autres buts, mais en vain. Par la suite et vers la fin du premier half, les joueurs se sont relâchés, ce qui a permis à l'équipe adverse de porter le danger dans notre camp. En seconde période, il y a eu des occasions de part et d'autre. Mais l'essentiel qu'on ait su comment gérer les débats jusqu'à la fin et c'est tant mieux pour nous. Comme ça on peut travailler dans la sérénité et dans la tranquillité, en tentant de rester sur cette lancée en enchaînant avec un autre succès dès la prochaine journée. »
