Stade : 26-Mars (Bamako-Mali) Affluence : très faible Arbitres : Boly Gagui, Dina Bianfony, Bolo Gazek (Benin) But : Y. Camara (90'+2 sp) (AC Horoya) Avertissement : Lakhdari (16') (ASO) Horoya AC : N'Diaye, Y. Camara, O. Camara, Dougui, Bangoura, Odj Barassi, Inghani, Kombata, John Ibal, B. Camara, Silla Ibrahima (Keita 90') Entraîneur : Bangora Laby ASO : Salhi, Charchar, Boulahia, Meliani, Boussaid, Zaoueche, Lakhdari, Kouakou (Haddouche 87'), Daham, Badarou, Meliani Entraîneur : Benchouia Il règne une grosse chaleur dans le stade du 26-Mars de Bamako. Il n'y a rien à comparer avec le temps que nous avons laissé à Chlef ou même dans la capitale, avant notre voyage au Mali. Les gradins sont désespérément vides. Le match ne concerne aucun club de la capitale malienne. Et les supporters ont superbement ignoré le match du Horoya Athlétic. L'ASO n'est pas non plus connue pour faire drainer les foules de Bamako et les amoureux du football. Ebola a délocalisé le match C'est à cause du virus Ebola que la rencontre a été délocalisée au Mali. La Guinée a connu une épidémie qui sévit durant toute la période du mois de décembre. La CAF a choisi de faire jouer le match au Mali, qui a été moins touché par le virus. Quelques cas seulement ont été signalés. Pour revenir au match. Chlef se retrouve dans de bonnes conditions, il faut le reconnaître, pour rencontrer un adversaire qui ne reçoit pas sur son terrain. A peine sept minutes de jeu, Balla Camara rate une opportunité de marquer quand il se présente seul devant Salhi. Sa balle passe au-dessus de la transversale. Daham, seul rate l'ouverture du score L'action la plus dangereuse de l'ASO, en cette première période, se situe à la 27', quand Daham en bonne position se retrouve seul, sa frappe est déviée in extremis par le gardien en corner. Trois minutes plus tard, Ibrahima Silla répond à Daham. L'AC met la pression, Salhi tient bon L'attaquant de Horoya hérite d'une balle, à la suite d'un coup franc, seul face à Salhi, Ibrahima tire dans les décors au grand étonnement de tous les présents. La pression continue à être exercée sur le portier de l'ASO. A la 33', tout le monde croyait au but, quand le joueur Barassi se retrouve étrangement seul devant Salhi, mais ce dernier réussit à s'opposer à la frappe de l'attaquant de l'AC de Horoya et évite un but à son équipe. Chlef a pu préserver ses buts vierges, malgré tous les essais de l'équipe adverse, surtout cette dernière tentative, à la 38', de Yval Camara qui rate une occasion de donner l'avantage aux siens avant le coup de sifflet de la mi-temps. En seconde période, on enregistrera des occasions de part et d'autre. On notera au bénéfice de l'ASO cette action, à la 70', quand Daham hésite au lieu de frapper. L'attaquant de l'ASO, qui n'a pas plus la rapidité de ses 20 ans, se fait chiper le ballon à la dernière minute par un défenseur de Horoya. Les camarades de Salhi tiendront le coup durant toute la seconde manche et réagiront bien face aux assauts de l'équipe du Horoya. Mais il était dit que le score ne restera pas de parité. 90'+2, penalty imaginaire pour Horoya On s'acheminait vers la fin de la partie, quand, à la surprise générale, et surtout celle du banc de touche de l'ASO, l'arbitre béninois accorde un penalty pour le club local. Il ne restait que quelques bribes de secondes. Une frappe tape dans le dos d'un défenseur chélifien, l'arbitre désigne le point des neufs mètres. Le penalty est transformé par Y. Camara qui donne l'avantage à son équipe. Les coéquipiers de Zaoueche regagnent le vestiaire plein d'amertume. Chlef était à deux doigts de revenir avec un excellent résultat. Mais avec une défaite très courte, l'ASO a la possibilité de renverser la vapeur et de passer l'écueil de l'AC de Horoya.
Benchouia : «Nous avons notre mot à dire à Chlef» Benchouia était serein à la fin de la rencontre. L'entraîneur de l'ASO nous confiait : « Nous aurions pu revenir en Algérie avec un match nul. Mais comme vous avez pu le constater, l'arbitre avait accordé un penalty imaginaire. Il reste une manche avant la qualification et au match retour, nous aurons notre mot à dire. Je suis optimiste. » Zaoueche : «L'arbitre a sifflé un penalty imaginaire» « Nous avons fourni une rencontre de bonne facture. On était présents et on a posé des problèmes à notre adversaire. On aurait pu revenir à Chlef avec un match nul dans les bagages, mais l'arbitre avait décidé autrement. »