Les résultats de la dernière journée du championnat ont été défavorables au NAHD puisque les concurrents directs au maintien ont réussi de bonnes opérations. Désormais, le Nasria est dernier au classement avec 26 points et sa situation se complique davantage, à 7 matchs de la fin de la compétition officielle. En plus du match en retard contre le CSC prévu le 3 avril prochain, les joueurs husseindéens devront impérativement bien négocier les six derniers matchs du championnat. Le club accueillera le MCEE avant d'effectuer une petite virée à Larbaa et recevoir l'USMBA. Par la suite, l'équipe aura deux déplacements de suite à El Harrach et Chlef avant de clôturer la compétition au 20 -Août contre la JSS. Des matchs décisifs et déterminants pour le NAHD qui n'aura plus droit à l'erreur. Sept matchs, a priori, difficiles à négocier vu la qualité des adversaires, leur mauvaise passe mais aussi l'état d'esprit qui règne au sein du club husseindéen. Mais tout reste jouable dans la mesure où mathématiquement rien n'est encore joué et le NAHD détient toutes ses chances pour le maintien. C'est ainsi que les supporters veulent mettre la pression sur le groupe et exigent, au minimum, 15 points des sept prochaines rencontres. De son côté, le staff technique husseindéen, par le biais de Meziane Ighil n'a pas hésité à secouer ses éléments et les inciter à se concentrer plus sur leur travail, tout en les motivant à réaliser ce challenge. En tous cas, le Nasria doit impérativement réussir un sans faute à domicile et engranger six points en déplacement, si les joueurs veulent sauver leur saison et maintenir le NAHD en Ligue 1 Mobilis. D'abord, battre le CSC dans son chaudron ! Gagner toutes les rencontres at home et arracher six points en dehors de ses bases permettront au NAHD de renaître et d'éviter une fin de saison morose. A présent, les Husseindéens ne veulent pas abdiquer et croient dur comme fer à un maintien parmi les grands. Certes, l'équipe garde toutes ses chances intactes pour le maintien mais au rythme où vont les choses, l'avenir du club est compromis. Il faut faire le plein mais aussi attendre un cadeau du ciel. Afin de ne pas fausser les calculs, les coéquipiers de Benyahia sont, d'abord, dans l'obligation de défier le CSC chez lui. Battre Constantine dans son chaudron à Hamlaoui, ouvrira les portes du maintien aux Nahdistes et confirmera son mérite de préserver son statut en Ligue 1 Mobilis pour la deuxième saison de suite. Donc, la balle est dans le camp des joueurs et l'équipe n'a plus droit à un nouveau faux-pas. De leur côté, les joueurs ont bien reçu le message et sont déterminés à continuer de se battre jusqu'à l'ultime minute du championnat afin d'atteindre leur indispensable objectif. Remobiliser les joueurs Pour l'ensemble des Husseindéens, l'issue de la 24ème journée du championnat est venue au mauvais timing, car cela accroîtra un peu plus la pression sur les joueurs et il faut ainsi surveiller de prés tous les sérieux concurrents, même ceux classés dans la première moitié du tableau. «C'est une mauvaise chose pour le moral du groupe et les résultats de nos concurrents sont démotivants pour nos joueurs», nous dira un fidèle supporter nahdiste.» Ainsi, les responsables du club, plus particulièrement le staff technique, ont penché sur un problème plus pressant, celui d'éviter aux joueurs tout relâchement et de les garder mobilisés après cette mauvaise passe même si, mathématiquement, les chances du Nasria pour le maintien demeurent intactes. Ainsi, les coéquipiers de Mohamed Ghalem seront appelés à faire preuve de sérénité et de faire en sorte de réaliser un sans-faute à domicile et arracher par la même des points à l'extérieur dans l'espoir d'une issue très honorable en cette dernière ligne droite. Avec 26 points au compteur et 7 matchs à jouer, les Sang et Or pourront aisément rattraper leur retard et pourquoi ne pas revenir au premier plan. Seulement, un énorme travail psychologique s'impose, les joueurs sont appelés à faire plus de sacrifices et les dirigeants doivent motiver le groupe par tous les moyens avant qu'il ne soit trop tard.