Quelques semaines après l'avoir annoncé comme étant le nouvel homme fort de la JSK, le feuilleton Hadj Rahim semble touché à sa fin. Et c'est dans la journée d'hier qu'un proche du club nous a confié que le P-DG de d'Arcofina Holding vient de faire machine arrière. En effet, Hadj Rahim semble renoncer à la présidence de la JSK après avoir constaté que les choses n'étaient pas très claires au sein du club. Pour certains, tout est lié à l'ouverture du capital social qui tarde à se faire. Au départ, le président Hannachi avait annoncé que l'ouverture du capital se ferait juste après la fin du championnat. En annonçant pour la même occasion son départ de la présidence du club, cela a beaucoup encouragé Hadj Rahim, mais aussi de nombreux industriels de la région qui étaient prêts à venir investir à la JSK. Leur principale préoccupation était de redonner à la JSK un sang neuf dans l'espoir que le club retrouve le sommet de l'Afrique comme ce fut le cas il y a des années en arrière. Il sait que Hannachi n'est pas prêt à lâcher le club Il faudrait dire que si Hadj Rahim a décidé de se retirer de la course pour la présidence du club, c'est qu'il sait pertinemment que Hannachi n'est pas prêt à lâcher le fauteuil. Or, tout le monde s'accorde à dire que si Hadj Rahim vient à la JSK, ce n'est certainement pas pour être un simple sponsor. Des proches du P-DG d'Arcofina nous ont confié que Hadj Rahim exige d'être l'actionnaire majoritaire. C'est sa seule exigence pour injecter de l'argent à la JSK. Il veut avoir les pleins pouvoirs, ce qui est tout à fait légitime. Une affaire Haddad bis L'histoire de la venue de Hadj Rahim ressemble étrangement à celle de Ali Haddad, qui voulait lui aussi prendre les commandes de l'équipe il y a quelques années de cela, avant de se rabattre sur l'USMA. Haddad s'était réuni avec Hannachi, mais ce dernier lui avait proposé l'idée de rentrer à la JSK comme sponsor et non comme actionnaire, chose que l'actuel président de l'USMA avait refusé. Les autres membres annoncés refusent de venir Il semblerait que Hadj Rahim ne soit pas le seul à vouloir se retirer de la course, puisque les autres industriels qui le soutiennent feront de même. Pour preuve, toutes les personnes citées par Hannachi dans le nouveau conseil d'administration n'ont pas intégré le club. Ils refusent de faire le sale boulot, comme font certains membres de l'actuel conseil. S'ils injectent de l'argent, ils veulent s'assurer que cela serve au club et non à des fins personnels. Le boss veut des sponsors et non des actionnaires A présent, l'actuel président de la JSK a été démasqué. Après avoir annoncé qu'il allait se retirer de manière définitive des affaires du club, Hannachi s'est rétracté. Un double jeu qui révèle tout l'attachement du président à la présidence du club. Désormais, le boss a prouvé qu'il est à la recherche de sponsors et non d'actionnaires. C'est la seule manière pour lui d'avoir les pleins pouvoirs et de rester seul maître à bord. Avec sa politique dévastatrice, il fait fuir les industriels Le moins que l'on puisse dire est que le président Moh-Cherif Hannachi fait tout, sauf du bien à ce club phare de la Kabylie. Même s'il a géré depuis 22 ans le club, il n'a toujours pas compris qu'il est temps de passer le relais et laisser l'équipe à des personnes plus compétentes mais aussi plus aisées financièrement. En s'attachant à ce poste et à sa politique dévastatrice, Hannachi fait fuir les industriels de la région, un par un.