Les coups de boutoir des milliers de fans qui ont garni les travées du stade Paul André n'ont pas suffi aux joueurs pour se défaire de la coriace équipe de l'ESM qui a imposé son diktat en glanant les trois précieux points. Les coups de boutoir des milliers de fans qui ont garni les travées du stade Paul André n'ont pas suffi aux joueurs pour se défaire de la coriace équipe de l'ESM qui a imposé son diktat en glanant les trois précieux points. Cet échec, le premier du genre dans leur propre antre, a énormément déçu les hommes de Benchadli, eux qui espéraient enchaîner avec une autre victoire d'affillée et, du coup, conserver le fauteuil de leader. Pourtant, le mot d'ordre était lâché avant l'entame de la rencontre pour arracher les trois points de la victoire mais c'était compter sans l'esprit guerrier des joueurs de Mosta qui ont réussi le coup parfait. Le réalisme mostaganémois Même si dans l'ensemble les joueurs de l'USMBA ont contrôlé largement les débats, se créant une multitude d'occasions de scorer, notamment en deuxième période, il faut dire que l'efficacité leur a fait cruellement défaut. Le but surprise de Berrah à la 48' a compliqué davantage la misions des Vert et Rouge. Même en se dépensant lors des dernières minutes, les Vert et Rouge n'ont pas pu ou su transpercer la muraille constantinoise que tous les joueurs ont défendue corps et âme. Le dispositif prôné par Mustapha Heddane a découragé les Bel-Abbésiens qui se sont heurtés à une défense où s'est distingué le keeper Belarbi et ce en dépit des rushes à répétition de Benzineb et compères. Oublier l'ESM et songer à Saïda A peine remis de leur revers que les Vert et Rouge s'apprêtent déjà à se déplacer à Saïda pour en découdre avec le MCS dans une rencontre où le faux pas est interdit. Les camarades de Kabri, qui veulent effacer l'échec de vendredi passé, n'ont pas le droit à l'erreur. Ils savent que la partie ne sera pas de tout repos devant une équipe en pleine confiance. Toutefois, les joueurs qui s'en sortent à bon compte dans tous leurs déplacements veulent rééditer les exploits. Les Saïdis sont donc avertis.