Dans l'entretien qui suit, Abdelmoumen Djabou parle de sa situation vis-à-vis du Club Africain. L'international évoque ainsi sa blessure, les soins, l'ESS et sa rencontre avec Slim Riyahi, président du Club Africain. Comment se déroulent les soins ? Ça va très bien. Je continue ma rééducation. J'ai fait un premier bilan et le médecin m'a demandé de laisser tomber les béquilles. C'est ce que j'ai fait d'ailleurs. D'ici un mois, je referai un autre bilan. Sans doute, cette période est-elle la plus dure ? Oui, c'est vrai. C'est la période la plus dure. Par le passé, des joueurs ayant contracté une blessure aux ligaments croisés me parlaient de cette étape de rééducation après l'opération, mais je n'ai pas mesuré sa difficulté. Là, je ressens cette souffrance. Mais pour un joueur, on n'a pas le choix. On doit à tout prix se sacrifier pour revenir au premier plan. Peut-on connaître votre future destination ? Sincèrement, je n'ai pas encore décidé. Je ne sais pas où je vais jouer, mais sachez que les propositions ne manquent pas. J'ai pas mal de contacts mais je n'ai pas encore décidé. J'attends de rencontrer Slim Riyahi mon président avant de parler de mon avenir. Il y a même le président de l'ES Sétif, Hassan Hammar, qui a voulu m'engager, mais je dois me comporter correctement avec le Club Africain. Tout le monde me respecte là-bas. Les supporters m'estiment beaucoup et je n'ai pas envie de les perdre. Pourquoi vous ne vous êtes pas déplacé en Tunisie pour régler le dossier ? Oui, je vais le faire incessamment. J'étais occupé et les choses n'étaient pas aussi claires du côté du Club Africain, mais maintenant je vais aller le rencontrer et voir ce qu'il attend de moi. Je garde de très bons souvenirs de mon passage en Tunisie après avoir remporté le titre de champion de ce pays.