Les Bel-Abbésiens se mordent les doigts après avoir raté une rencontre qui était largement à leur portée face à des Saïdis. Les Bel-Abbésiens se mordent les doigts après avoir raté une rencontre qui était largement à leur portée face à des Saïdis, qui ont joué à dix pendant presque une heure. Les hommes de Benaïssa ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Maintenant que les Vert et Rouge se sont rendus à l'évidence, force est de reconnaître que leur situation va de mal en pis. Les leçons n'ont pas été retenues et le remake de la saison écoulée réapparaît, après les bonnes performances acquises laborieusement. Le doute, conjugué à la méfiance, s'installe accompagné par des échecs pour le moins inattendus, notamment la défaite at home face à l'ESM. C'est dire que le mental, facteur déterminant de la réussite, est affecté. Dans le camp bel-abbésiens, la joie a cédé place à la morosité et l'ambition est émoussée. Après ce nouveau revers, les Benaïssa prennent un risque démesuré pour déplaire encore plus, alors que leur mission paraissait simple et facile. L'objectivité recommande de faire un état des lieux pour situer les paramètres qui amènent à chaque saison à cette déconfiture qui mène droit vers la déroute. La rencontre, en elle-même, n'a pas été à la hauteur. C'est un derby fade. Le match s'est joué sur des détails que les camarades de Belkheir pouvaient éviter. À la fin de la partie, Benchadli reprochait à ses poulains le manque de hargne. Il faut dire qu'en face, les joueurs de Hammouche ont mis énormément de hargne. A l'opposé l'absence de concentration et le positionnement inadapté étaient criants tandis que le staff technique sermonnait ses joueurs, les exhortant à se maîtriser et à lutter. En somme, à Bel-Abbès, l'histoire se répète et les dirigeants semblent signer un bail avec la stagnation et la gestion obsolète. Une situation qui reflète malheureusement l'état d'esprit d'un club qui a perdu ses repères. A bon entendeur salut.