C'est en substance le message transmis mercredi par Sebastian Coe, quatre jours après les accusations contenues dans un documentaire diffusé ARD et complété par le Sunday Times. Selon la chaîne de télévision allemande et l'hebdomadaire britannique, un tiers des médaillés des Mondiaux et Jeux Olympiques entre 2001 et 2012 présentaient des taux sanguins « anormaux ».Alors que la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait contre-attaqué mardi en dénonçant des allégations « sensationnalistes » et « trompeuses », celui qui en brigue la présidence est allé encore plus loin. « C'est une déclaration de guerre contre mon sport, a dénoncé Sebastian Coe par communiqué. Dans l'histoire de notre sport, rien n'autorise ce genre d'attaque concernant notre capacité et de notre intégrité en matière de contrôle antidopage. » Le double champion olympique de 1 500m (1980 et 1984), maître d'œuvre des JO 2012 de Londres, avait affirmé plus tôt sur la BBC que l'athlétisme avait « montré la voie de l'antidopage. Suggérer que d'une certaine façon, nous avons au mieux laissé faire et au pire été complice en couvrant le phénomène, n'est confirmé en rien par notre action lors des 15 dernières années. »