Kechamli «Il faut une prise de conscience générale» Cette minitrêve est tombée à point nommé pour la formation du MCO et notamment pour son coach Maâtallah Abdelkader, qui lui permettra de corriger les lacunes de l'équipe, mais aussi et surtout remobiliser un groupe de plus en plus désintéressé. C'est un travail titanesque et pas évident à réaliser qui attend l'ex-driver de l'ASMO, et ces dix jours seront une occasion pour colmater les brèches, que ce soit au niveau technique ou psychologique, sans omettre de parler du côté physique. Une tâche qui est assignée à Rachid Boulenouar, le préparateur physique. D'ailleurs, ce dernier, il n'y a pas si longtemps, nous a avoué que les joueurs ne sont pas au top de ce côté-là et qu'il y a des insuffisances. Avec ce vent de relâchement qui souffle fort en cette fin de saison à El Hamri, on voit mal comment ce technicien pourra remédier à ce handicap. D'ailleurs, c'est cette démobilisation qui est l'ennemi numéro un de Maâtallah qui, il faut avouer, a du mal à motiver ses joueurs, qui sont préoccupés par leurs soucis financiers, un volet qui a ses répercussions sur le mental du groupe. Déjà qu'il est privé de certains éléments clés, à l'image de Mezaïr, Mezouar et Daoud BouabdAllah, et maintenant il est censé trouver des solutions à beaucoup de problèmes techniques, car sur le plan psychologique, ce n'est pas lui seul qui détient la clé, même le président a son mot à dire, car c'est difficile d'imposer une certaine discipline quand les joueurs ne sont pas régularisés. La preuve, ce taux d'absentéisme très élevé à chaque séance d'entraînement, qui se répercute sur la production de l'équipe le jour du match, car quand six à sept joueurs ratent deux séances d'entraînement, cela influe négativement sur l'ensemble de l'équipe. La faiblesse de l'attaque est aussi l'un des sujets majeurs du coach, mais son champ d'action est quelque peu limité, car il ne dispose pas de ses meilleurs éléments et puis ce problème d'inefficacité dure depuis le début de la saison. Il espère seulement qu'avec le très probable retour d'El Bahari pour le prochain match, il se pourrait que la solution de l'attaque soit trouvée. En tout cas, ce sera une carte en plus dans la main du coach. Lancer les jeunes, l'autre alternative Dans la foulée de ces points d'ombre, il y a bien une lueur d'espoir, ou plutôt une alternative qui pourrait s'avérer très bénéfique pour l'équipe dans un avenir proche, c'est le lancement des jeunes joueurs. Il faut dire que ces derniers temps, pas mal de jeunes joueurs sont en train petit à petit de gagner des galons et ont quelque part prouvé leurs qualités lors de certaines empoignades, à l'image du point du match nul ramené d'El Eulma. Le fait que l'équipe n'ait pas encore assuré son maintien définitivement laisse un petit peu le coach prudent, mais dès lors que le MCO aura assuré son maintien en Division 1, il pourra opérer certains changements et donner plus de chance aux jeunes joueurs qui ne demandent que ça. Il faut dire que certains sont assez talentueux, à l'image des deux défenseurs centraux, Abdelhadi et Hamdadou, l'arrière gauche Djamel Madjid, les milieux de terrain Bentiba et Abed, sans oublier l'attaquant Bouyousfi.
El Bahari reprendra les entraînements demain nn C'est demain que reprendra l'attaquant Nasr Eddine El Bahari le chemin des entraînements, lui qui souffre d'une élongation qui l'a obligé à déclarer forfait pour le match de l'ASO. Ce n'est qu'après une semaine de travail qu'il saura s'il pourra rejouer ou non. Toutefois, avec la minitrêve du championnat, en raison du match des A', il est fort probable que l'enfant de Bethioua soit d'attaque pour le prochain déplacement à Blida. Le retour du meilleur buteur de l'équipe cette saison avec cinq réalisations ne peut être qu'un atout de plus pour les Rouge et Blanc.
«La malchance me poursuit» Après une phase aller presque parfaite, l'adulé des supporters du MCO est devenu vraiment malchanceux, puisqu'il est poursuivi à chaque fois par une cascade de blessures et cela depuis le fameux match du MCA. «On dirait que la malchance me poursuit depuis un moment, mais malgré cela, il ne faut pas baisser les bras et j'espère que cette fois-ci je pourrai reprendre normalement mon poste», dira El Bahari.
Kechamli «Il faut une prise de conscience générale» Le capitaine d'équipe du Mouloudia d'Oran pense que si l'équipe avait réussi à garder, face à Chlef, l'avantage à la mi-temps, les Rouge et Blanc n'auraient pas perdu ce match. Vous vous absentez depuis le match de Chlef, que se passe-t-il ? Comme vous devez le savoir, depuis un moment, je joue blessé et face à Chlef, j'ai ressenti encore des douleurs. Donc, j'ai pris la décision de me soigner afin d'éviter toute complication. Donc, vous n'allez pas reprendre de sitôt... Non, car je veux prendre tout mon temps pour régler ce problème. Maintenant, j'ai la chance que la compétition va s'arrêter cette semaine, cela devrait normalement me permettre d'être prêt pour la reprise, c'est-à-dire le prochain déplacement à Blida. Revenons au match de Chlef. Comment expliquez-vous cette dernière défaite à Chlef sachant que vous meniez à la marque ? Tout allait bien, dommage qu'on n'ait pas su comment garder l'avantage. D'ailleurs, je pense que si on avait réussi à finir la mi-temps à notre avantage, on serait revenus avec les trois points ou du moins avec le point du match nul. Dommage, car juste après l'égalisation, on a raté le KO avec cette une occasion nette de scorer ! Cette fois-ci la défense a flanché… N'importe quelle défense au monde ne peut pas rester éternellement sans encaisser de buts, car on n'est jamais à l'abri des erreurs. En tout cas, je pense que cette égalisation a perturbé l'équipe, et puis la défense ne peut pas à elle seule supporter tout le poids du match. Dans un autre registre, on sent une certaine démobilisation, n'est-ce pas ? Vous savez, ça fait partie du travail du président. C'est à lui de voir ce volet, cela dépasse même les prérogatives du coach, et même moi en tant que capitaine d'équipe, je ne peux pas faire certaines remarques, car quand vous le faites, certains vous rétorquent qu'ils ne sont pas payés. Avec les dernières défaites, l'équipe n'est-elle pas menacée ? Certes, il y a une période de doute, car on a perdu beaucoup de points ces derniers temps. Si on avait gagné certains de nos matchs, on aurait été aujourd'hui à l'aise. Je crois qu'il faut une prise de conscience de tout le monde, que ce soit les joueurs, l'entraîneur ou le président. Croyez-moi, la fin de saison ne sera pas facile à gérer. Toutes les rencontres seront difficiles à gérer que ce soit à domicile ou à l'extérieur. Donc, il faudra que tout le monde y mette du sien pour le bien du Mouloudia.
* Reprise tronquée Comme signalé dans notre édition de lundi, la reprise des entraînements s'est faite à Canastel. Si le lieu de la reprise a changé, les habitudes des joueurs sont restées les mêmes, puisque cette séance a été marquée encore une fois par plus plusieurs absences, une situation qui dure depuis très longtemps et qui continue. * Kechamli se soigne Souffrant d'une blessure au pied, Kechamli Kada, le capitaine d'équipe, ne s'entraîne pas avec le groupe, car il est en train de se soigner. A rappeler que le numéro 29 du MCO jouait ses derniers matchs tout en étant blessé. Il doit profiter de cette trêve pour se soigner. * Bengoreine pris par des affaires personnelles L'enfant de Sidi Bel Abbès, Sofiane Bengoreine, n'a pas été présent lors de la séance d'entraînement qui s'est déroulée hier. Renseignements pris, l'arrière gauche avait des affaires personnelles administratives à régler. * Ouasti blessé au mollet Parmi les joueurs qui ont raté les premières séances d'entraînement de la semaine, on trouve le libéro de charme de l'équipe, Zoubeir Ouasti. Ce dernier est blessé et souffre de douleurs au mollet. En tout état de cause, sa blessure n'est pas grave et pourrait reprendre les entraînements aujourd'hui