A part l'absence de Mokhtar Benmoussa, suspendu pour cette grande affiche, le technicien widadi aura un effectif bien garni pour composer le meilleur onze possible face à l'Entente. Débarqué à la tête de l'équipe première en janvier 2008, l'entraîneur Fouad Bouali est parmi les rares techniciens en Algérie à non seulement bénéficier de carte blanche, pour tenir le rôle de manager général au sein de son club de cœur, mais aussi de rester longtemps dans une même formation, ce qui est assez rare dans le monde du football algérien. Le fils cadet de la famille Bouali a su gagner l'estime de tous les observateurs et les spécialistes du ballon rond depuis, mais à l'aube de recevoir l'Entente de Sétif, en huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie, il veut barrer la route aux Sétifiens et prouver qu'il fait bel et bien partie des techniciens de renom en Algérie. Il sera sous pression face à l'Entente Même s'il fait régulièrement ses rentrées au stade Birouana sous un tonnerre d'applaudissements, ce qui sera sûrement le cas ce mardi aussi, Fouad Bouali est conscient, malgré tout, que l'enjeu est de taille et qu'il ne faudra surtout pas se faire humilier à domicile face aux Sétifiens, d'où la pression qui commence à se faire sentir chez les Widadis, à quelques jours des huitièmes de finale. Un large choix à sa disposition A part l'absence de Mokhtar Benmoussa, suspendu pour cette grande affiche, le technicien widadi aura un effectif bien garni pour composer le meilleur onze possible face à l'Entente. C'est une arme à double tranchant, vu qu'en cas de défaite, il n'aura aucune excuse à évoquer. Bouali-Zekri,un duel à distance Vainqueur de l'UNAF, quelques jours seulement après son arrivée à l'Entente, l'entraîneur Noureddine Zekri, totalement inconnu pour la majorité du public algérien il y a quelques mois de cela, est en train de faire beaucoup de bruit autour de lui, multipliant les sorties médiatiques chocs, notamment concernant les Verts. Avec deux styles différents, l'opposition entre le WAT et l'Entente sera très disputée sur le rectangle vert entre les vingt-deux acteurs, mais aussi sur le banc de touche, où chaque technicien aura à cœur de battre son homologue et prouver qu'il est bel et bien le roi des entraîneurs de la nouvelle génération. Surtout ne pas tomber de trop haut ! Pressenti pour épauler le sélectionneur Rabah Saâdane en Coupe du monde, le technicien tlemcénien est en train de vivre un vrai compte de fées. A la veille de recevoir le club phare de Aïn Fouara, Fouad Bouali ne veut nullement redescendre de son nuage et retomber lourdement sur terre en cas d'élimination, ce mardi, et de surcroît, à domicile. Ce sera un énorme coup de massue sur la tête du coach widadi qui ne veut pas du tout tomber de haut, vu que la chute risque de faire très mal. Gagner enfin les grands rendez-vous ! S'il assume avec brio son rôle de big boss au sein du club phare des Zianides, Fouad Bouali, qui a réussi le challenge de faire remonter le WAT parmi l'élite, un an seulement après sa relégation, avec le titre symbolique de champion de D2, tout en gardant les meilleures perles du club malgré la forte crise financière, a besoin malgré tout de quelques exploits de taille. N'oublions pas que le coach widadi a perdu la grande finale en 2008 face à la JSMB, pourtant tout juste moyenne ce jour-là, avant d'être éliminé l'an dernier en quarts de finale, le Widad est sorti par la petite porte face au CRB, amoindri pourtant par l'expulsion de deux éléments… C'est donc aussi des contre-performances qui ont marqué le passage de Bouali à la tête du club, sauf qu'une qualification, ce mardi, pourra prouver qu'il peut, lui aussi, gagner des grandes affiches et face à des formations de haut standing. Prouver qu'il peut prétendre à une place en EN Alors que le sélectionneur Abdelhak Benchikha ne tarit pas d'éloges sur le travail accompli par l'entraîneur tlemcénien, même Rabah Saâdane semble tomber sous le charme de Fouad Bouali, en venant le voir jeudi dernier à Tlemcen, pour lui proposer une place dans le staff technique des Verts en prévision de la Coupe du monde. Si pour le moment rien n'est encore officiel, Fouad Bouali n'est pas du genre à vouloir griller les étapes pour atteindre les sommets, mais en franchissant soigneusement les marches ; et une victoire de ses troupes ce mardi confirmera qu'il a le potentiel et le niveau nécessaire pour espérer un jour intégrer le cercle très fermé des Verts.