Depuis la mise en examen de Karim Benzema pour "complicité de tentative de chantage" et "participation à une association de malfaiteurs" dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, nombre de politiques se sont emparés du sujet. Grand supporter du Barça, le Premier ministre Manuel Valls a notamment estimé mardi sur Europe 1 que "s'il n'est pas exemplaire, il n'a pas sa place en équipe de France." Mais l'attaquant des Bleus et du Real Madrid a reçu un soutien inattendu mercredi, en la personne de Nicolas Sarkozy. Lui aussi interrogé par la radio de la rue François 1er, l'ancien président de la République française a d'abord adressé une petite pique au chef du gouvernement français: "Je ne suis pas sélectionneur de l'équipe de France, monsieur Valls non plus. Tout le monde parle de choses qu'il ne connaît pas, couvertes par le secret de l'instruction." "Je n'aime pas tous ces gens qui donnent des leçons d'exemplarité. Attendons quand la justice aura décidé qu'il y aura un coupable, a-t-il ensuite poursuivi, avant de comparer le cas de l'ancien Lyonnais au sien en citant l'affaire Bettencourt, dans laquelle il avait été mis en examen pour "abus de faiblesse" avant qu'un non-lieu ne soit prononcé en octobre 2013. J'ai moi-même été dans cette actualité avant d'être blanchi. Vous vous souvenez certainement de l'affaire Bettencourt. Et j'en ai tiré une conséquence. Je ne veux pas accabler les gens avant. Ca fait tant de mal, tant de peine. C'est tellement le contraire de ce que doit être une démocratie apaisée." rapporte sport.fr.