Le 18 février dernier, la juge d'instruction chargée de faire la lumière sur l'affaire dite de la sextape de Mathieu Valbuena avait décidé de la levée partielle du contrôle judiciaire de Karim Benzema. L'attaquant des Bleus avait depuis le droit d'entrer en contact avec son coéquipier, en dépit de l'appel interjeté par le parquet, mais pas avec les autres personnes mises en examen. Le 11 mars prochain, la chambre de l'instruction de la Cour d'Appel de Versailles rendra donc sa décision définitive en même temps qu'elle statuera sur le droit ou non de la Fédération Française de Football (FFF) de se constituer partie civile comme nous l'apprend goal. Vendredi, lors de l'audience, l'accusation s'est en effet rangée en faveur de la levée du contrôle judiciaire jugeant que "cette mesure ne lui apparaissait plus nécessaire", selon l'avocat du Madrilène. S'il n'est aujourd'hui "pas à disposition du sélectionneur", la levée totale du contrôle judiciaire, même si elle ne signifie pas la fin de la mise en examen, pourrait amener Noël Le Graët et la FFF à changer son fusil d'épaule.