Je suis en compagnie d'un très grand gardien qui s'appelle Kial. Il reste le n°1 au CABBA, Auteur de brillantes prestations au cours des 6 matchs dans lesquelles son équipe n'a pas connu de défaite Mohamed Brahim Dali a regagné le banc des remplaçants depuis la rencontre de coupe face à l'USM An. Le transfuge de la JSEB se dit toujours en apprentissage en présence de Kial ( ?!), pourtant ce dernier n'a guère convaincu lors de ses dernières sorties. Comment avez-vous vécu le dernier match de votre équipe que vous avez suivi à partir du banc des remplaçants ? C'était un match intense donc difficile pour les deux équipes. La nôtre a dominé la majeure partie des 90 minutes. Nous méritions beaucoup plus que le point du nul. Nos attaquants se sont procurés des occasions franches de scorer, néanmoins la réussite leur a fait défaut. L'adversaire, qui voyage bien depuis l'entame de la saison, est arrivé à nous poser des problèmes sur les contres. Que pensez-vous du but encaissé ? Je pense que n'importe quel gardien aurait eu beaucoup de difficultés, car le but concédé après un centre en retrait, l'attaquant de Béjaïa a eu le temps de placer sa tête. Kial n'a aucune responsabilité là-dessus. Je dirai même qu'il a eu quelques arrêts décisifs. Concernant la cage, l'on s'attendait un peu à ce que le coach vous refasse confiance après vos brillantes prestations, mais cela n'a pas été le cas ; comment trouvez-vous cette situation ? Normale, car je suis en compagnie d'un très grand gardien qui s'appelle Kial. Il reste le n°1 au CABBA, grâce à ses grandes qualités et surtout à sa longue expérience. Il est vrai que j'ai été titularisé depuis la dernière rencontre de la phase aller à Chlef, et je n'avais perdu aucun match. C'est très encourageant pour moi, sachant que j'ai montré ce que je savais faire et j'espère que le coach a apprécié mes sorties. Justement, c'est pourquoi les observateurs pensent que d'après votre réussite, vous méritiez un bien meilleur statut dans la cage ; comment expliquez-vous ce manque d'ambition ? Dans un premier temps, pour moi, le fait d'avoir remplacé convenablement un gardien comme Kial, est déjà un sacré défi. Ce n'est pas du tout évident d'assumer cette responsabilité, sachant qu'il était un pion essentiel dans l'équipe. En ce qui me concerne, je suis encore jeune, par conséquent l'avenir m'appartient et je dois avouer que je suis en train d'apprendre en compagnie de Kial qui reste l'un des meilleurs en Algérie. ----------------- C'est la débandade ! Après la semaine vécue par les joueurs à la suite de leur élimination en coupe et la démission de Aktouf, le semi échec concédé contre la JSMB à domicile, est venu enfoncer un peu plus les Bordjiens, puisque la situation s'est détériorée. En effet, la reprise n'a même pas eu lieu. Sachant qu'elle a été annulée par Abbas, car seulement 7 joueurs, parmi eux, deux juniors étaient présents. Tout cela parce que les joueurs avaient peur de la réaction des supporters à la reprise! On ne saurait comment expliquer le comportement des uns et des autres, alors que le CABBA n'a même pas assuré son maintien parmi l'élite alors que des milliards ont été dépensé pour, soi-disant, jouer «les premiers rôles». Donc, l'avenir devient de plus en plus incertain pour une formation dont le fonctionnement dépendait d'un seul homme qui a laissé un grand vide derrière lui. A quand la fin du manège ? Le CABBA qui évolue parmi l'élite, depuis une décennie, englouti des milliards chaque saison. Les responsables qui se sont succédé à sa tête n'ont jamais voulu structurer ce club. Son fonctionnement se résumait au recrutement ensuite à l'entretien de ses joueurs, grâce aux différentes subventions et c'est tout. En fin de saison, on a l'impression d'être en présence d'une équipe de quartier qu'il faut, à chaque fois, renouveler l'année suivante et ainsi tourne le manège !