Toujours à la recherche d'un nouveau sélectionneur à la tête de l'équipe A, Mohamed Raouraoua n'a pas encore trouvé un remplaçant pour Christian Gourcuff, parti au début de ce mois d'avril, d'un commun accord avec la FAF. Jusqu'à présent, aucune information n'a encore filtré à propos du sélectionneur. Tout ce que l'on sait désormais, c'est qu'il y a de très fortes à ce que ça soit l'assistant de Gourcuff, Nabil Neghiz, qui a été désigné par la FAF pour assurer l'intérim, qui sera sur le banc, le 2 juin prochain à Victoria face aux Seychelles pour le compte de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2017. Le sélectionneur n'est donc toujours pas connu et Mohamed Raouraoua a décidé de changer d'idée. Selon une source crédible, le patron de la FAF a décidé d'abandonner la piste d'un entraîneur de première catégorie. Au départ, il voulait engager un grand nom ayant déjà travaillé dans un grand club ou une grande sélection, mais il s'est rendu à l'évidence que ce ne sera pas possible. Son voyage au Brésil où il a assisté au tirage au sort de la phase finale des JO, lui a permis de se faire une idée. Oscar Tabarez, sélectionneur de l'Uruguay et Sampaoli du Chili touchent l'équivalent de quatre millions d'euros par an. Une somme très importante que l'instance fédérale ne peut se permettre. Le volet financier a fait que Raouraoua écarte la piste d'un entraîneur de première catégorie. Il se contentera d'un entraîneur de deuxième catégorie Et face à cette situation, Mohamed Raouraoura a décidé de se contenter d'un entraîneur de deuxième catégorie. Par le passé, le président de la FAF engageait des entraîneurs de troisième catégorie comme par exemple Vahid Halilhodzic ou même Christian Gourcuff. Cette fois, il optera pour un entraîneur de seconde catégorie. Une source proche du président nous a révélé qu'il pourrait offrir jusqu'à 100 000 euros par mois à l'entraîneur alors que Gourcuff en touchait 60 000. Il veut un jeune technicien confirmé qui veut des titres A priori, Mohamed Raouraoua a décidé de ratisser large dans le but de trouver d'autres noms de techniciens capables de conduire la sélection algérienne vers un sacre continental. Après deux qualifications de suite en coupe du monde et une autre pour les JO de Rio, le président de la Fédération vise carrément la couronne continentale. C'est ce qu'il lui manque. Du coup, il cherche un entraîneur qui mènera les Verts au Gabon en janvier prochain vers le sacre final. Parmi les critères arrêtés par Raouraoua, un jeune entraîneur qui pourra avoir de bons rapports avec les joueurs actuels, qui sont tous jeunes. Il veut aussi un technicien ayant fait ses preuves dans de grands clubs ou de grandes sélections. Il veut aussi un technicien ambitieux qui veut gagner des titres. Raouraoua veut aussi un entraîneur prêt psychologiquement à travailler en Afrique où les conditions de jeu sont très souvent compliquées et dont beaucoup d'entraîneurs se plaignent. A priori, seul les profils de Lopetegui et Mazzarri tiennent la route Au vu des critères arrêtés par le président de la Fédération, les deux noms, Lopetegui et Mazzarri, qui ont été arrêtés par l'intéressé lui-même au Brésil tiennent la route. Le premier cité a travaillé au Real Madrid comme assistant et entraîneur en chef du FC Porto. Il a été aussi sélectionneur des U-20 et des Olympiques en Espagne. Walter Mazzarri a travaillé quant à lui dans deux grands clubs, l'Inter de Milan et le Napoli. Il reste aussi sur un excellent passage chez le club napolitain. Hamza R.
