D'année en année, l'entreprise du Ballon d'Or grandissait et sa réputation dépassait la frontière pour lui donner la dimension internationale qu'elle méritait. l Lorsque le premier Ballon d'Or avait été décerné en 2001 à Djamel Belmadi par Le Buteur et El Heddaf, rares étaient les gens qui donnaient cher de l'avenir de cette distinction algérienne que d'aucuns, sans doute par complexe, avaient tenté d'enterrer en la comparant à celle nettement plus ancienne, organisée en France depuis plus d'un demi-siècle. Mais c'était compter sans l'abnégation d'une équipe qui y a cru jusqu'au bout, aidée il est vrai par des partenaires qui ont adhéré à notre «folie» et qui nous ont poussés à faire un point d'honneur d'améliorer les imperfections des débutants que nous étions. D'année en année, l'entreprise du Ballon d'Or grandissait et sa réputation dépassait la frontière pour lui donner la dimension internationale qu'elle méritait. L'honneur d'avoir Belkhadem parmi nous Lundi dernier, le Ballon d'Or algérien a pris encore de l'envergure avec la présence de nos meilleurs footballeurs, toutes générations confondues. De ceux de l'inamovible équipe du FLN, drivée par l'incomparable Rachid Mekhloufi, aux jeunes espoirs de demain, en passant par celle des années 1980 avec les Madjer et Belloumi. La présence de M. Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du président de la République, ou celle des différents ministres, réunis aux côtés du président du COA, et les représentants de l'Afrique du Sud, pays organisateur du Mondial 2010, a hautement relevé la cérémonie qui a pris, et de manière définitive, le cachet d'un événement incontournable sur la scène internationale. FIFA.com parle du Ballon d'Or algérien Pour preuve de la consécration du Ballon d'Or Le Buteur-El Heddaf, les nombreuses sollicitations de nos confrères étrangers pour en relater les détails à leurs lecteurs. Le fait que le site officiel FIFA.com, par exemple, parle du Ballon d'Or gagné par Rafik Saïfi témoigne, on ne peut mieux, que cet événement s'inscrit désormais dans la tradition de tous ses semblables attendus en cette même période de fin d'année, un peu partout dans le monde. Nos journaux ont non seulement réussi à attirer du beau monde avec la présence de la crème du sport national, comme Morceli, parti de la salle à l'aéroport pour La Mecque, ou alors les artistes adulés comme le grand Sid-Ali Kouiret et la non moins grande Farida Saboundji pour ne citer que ceux-là. Un scoop mondial au menu ! Ce 8e Ballon d'Or, on l'a voulu international au plus haut point en faisant venir outre Henri Emile et Michel Hidalgo, l'ancien gardien de but de la RFA, Harald Schumacher, qui nous a gratifiés d'un scoop mondial, en avouant que le match Allemagne-Autriche de 1982 était bien arrangé, s'excusant auprès de Khalef et tous les Algériens de les avoir trompés et surtout privés d'une qualification méritée. L'annonce, qui a eu l'effet d'une bombe, a été reprise par tous les journaux et sur tous les sites du monde entier. La preuve inéluctable que le Ballon d'Or Le Buteur et El Heddaf est devenu un événement qui crée aussi l'événement. Le Buteur