Comme à son habitude, Noël Le Graët, le président de la Fédération française, n'a pas voulu polémiquer sur le sujet : "Je pense du bien de Karim Benzema. Je ne vais pas changer d'avis. Je retiens qu'il aime l'équipe de France et qu'il a envie d'y revenir. Il s'est un peu laissé aller. J'aurais préféré qu'il soit un peu plus aimable avec ses copains qui ont envie de bien faire", a d'abord expliqué le patron de la FFF dans des propos relayés par L'Equipe. "Ce sont des mots malheureux. Si quelqu'un l'a sélectionné souvent, même quand il n'était pas en grande forme, c'est bien Didier, il a été très irréprochable par rapport à lui", a ensuite rappelé Le Graët, rappelant que l'éviction du joueur était avant tout le fait d'une action judiciaire. "Je ne répondrai plus aux mots parlant de racisme concernant la fédération et son sélectionneur, il n'y a aucune raison que je réponde à ce genre de choses. Si Didier Deschamps est attaqué, je le suis aussi", a-t-il finalement conclu dans des propos relayés par Goal.