Le défenseur Amine Aouameri est il indésirable au sein de l'équipe ? La question se pose en voyant la dernière décision prise par la direction koubéenne à son égard. En effet, le joueur est, jusqu'à nouvel ordre, écarté du groupe pour avoir fait des déclarations à la presse ! Une sortie médiatique qui a mis à nu ses responsables actuels. Ces derniers, vexés, n'ont pas hésité à passer à l'action à la veille d'un important rendez vous. D'abord, le manager général, Mohamed Chaib, lui a signifié qu'il n'est pas concerné par le déplacement de Tizi Ouzou et qu'il est écarté du groupe sans même la possibilité de continuer à s'entraîner avec ses coéquipiers. Normalement, Aouameri devrait comparaître devant une commission de discipline avant de prendre à son encontre les sanctions qui s'imposeraient éventuellement en fonction de ce dont il se serait rendu coupable sans le savoir. Après Amrane, c'est au tour de Aouameri, en attendant les autres... « Les dirigeants actuels ne cherchent pas l'intérêt du club » Contre toute attente, votre nom ne figurait pas sur la liste des joueurs qui ont affronté hier la JSK. Cela devait avoir un lien avec le match de la JSMB, n'est-ce pas ? Effectivement, cela a un rapport direct avec la défaite face à la JSMB. Personnellement, j'ai été surpris de ne pas pouvoir participer au match contre la JSK. Sincèrement, je ne comprends plus rien. Il semble que le coach n'a pas été tendre avec vous et vous a mis sur le dos la responsabilité du premier but encaissé à Béjaïa ? Exactement. Et pourtant, je n'avais rien à voir avec ce but. Si vous me dites que j'assume la responsabilité du but contre l'ASO en coupe d'Algérie, je serai d'accord mais m'incriminer pour le premier but face à la JSMB ça n'a pas de sens. Même si j'étais la cause de ce but, l'entraîneur n'aurait pas dû me faire sortir a la 23' de la première mi-temps. Ce qui m'a dérangé le plus, c'est sa déclaration aux médias à la fin du match. Il aurait dû laver le sale linge entre nous dans les vestiaires ou lors de la séance de critique du match. Avez-vous parlé avec vos responsables ? J'ai eu une discussion avec les dirigeants et le staff technique au lendemain du match. Ils m'ont fait savoir qu'ils n'ont pas apprécié ma sortie médiatique et l'entraîneur Dalger m'avait confirmé que les journalistes ont mal interprété ses propos. Par la suite, ils m'ont signifié que je suis écarté du groupe jusqu'à nouvel ordre. Apparemment, la vérité blesse puisque la direction du club n'a pas trouvé mieux que de me mettre à l'écart. Que comptez vous faire maintenant ? Je n'ai qu'à attendre le moment où la direction me fera appel pour tirer les choses au clair. Je suis déçu de n'avoir pas pu aider mes coéquipiers pour le match contre la JSK. J'estime que ce n'est pas le moment de prendre une telle décision car on doit penser avant tout à l'intérêt du club. Même si j'ai tort, on aurait dû attendre la fin de la phase aller pour prendre les mesures disciplinaires nécessaires. A mon sens, les dirigeants actuels ne cherchent pas l'intérêt du club sinon ils auraient réagi autrement. Entretien réalisé par Youcef Mimoune Une équipe ultra défensive Le scénario de Bejaïa a été reproduit hier au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou dans la mesure où l'équipe koubéenne n'avait rien à espérer face aux Kabyles, notamment avec ce système de jeu prôné par le staff technique. On n'a qu'à voir la feuille de match pour se rendre à l'évidence que le RCK s'est déplacé à Tizi Ouzou pour limiter les dégâts et perdre par un petit score. L'entraîneur Dalger a en effet, présenté une équipe hyper défensive avec sept joueurs à vocation défensive. On ne remet pas en cause le choix tactique du coach, mais il fallait avoir les moyens défensifs pour faire face et résister à la JSK. Chose que Kouba ne possède pas malheureusement. Ce qui nous incite à dire, que Dalger aurait pu oser devant et jouer l'attaque tout en surveillant bien ses arrières. La trêve tombe à point nommé pour revoir tous les mécanismes et se remettre en question avant qu'il ne soit trop tard... Y. M. La grogne monte chez les joueurs Le RCK vient de boucler la phase aller du championnat avec un nouveau revers à la clé et une avant-dernière place au classement général. En dépit de tout ce qu'a vécu le club depuis l'été dernier, les Vert et Blanc ont réussi l'une de leurs plus mauvaises passes depuis la création du RCK. L'heure est au bilan mais avant cela, il est utile de tirer la sonnette d'alarme avant qu'il ne soit trop tard. La grogne ne cesse de monter chez les joueurs et les supporters. Si ces derniers sont en colère contre la direction du club à cause de la gestion prônée depuis le départ du président Omar Rebrab, les joueurs, quant à eux, ont décidé de monter au créneau pour exiger l'assainissement de leur situation financière. En effet, l'on apprend que les coéquipiers de Yahia Chérif comptent passer à l'action dès la reprise des entraînements afin de percevoir la deuxième tranche de la prime de signature. Certains cadres de l'équipe ont même menacé de boycotter la phase retour au cas où la direction du club ne réglera pas le problème dans les meilleurs délais. Youcef M.