Décidément, le bras de fer se poursuit entre la Fédération nigériane de football et son ex-sélectionneur, Sunday Oliseh. Démissionnaire depuis le mois de février dernier, ce dernier a réclamé via les réseaux sociaux des arriérés de salaires et primes impayées. Nommé en juin 2015, Oliseh a eu des désaccords avec le président de la fédération avant de jeter l'éponge quelques mois plus tard. De retour en Belgique, là où il réside, le sélectionneur a publié à travers les réseaux sociaux des salaires et des primes de la fédération qu'il réclamait. Des déclarations qui ont fait l'effet d'une bombe au Nigéria, quelques mois seulement avant l'entame des éliminatoires de la Coupe du monde-2018. Un nouveau scandale qui n'aide ni les responsables de la fédération, ni le football nigérian en général. La NFF a répliqué à travers un communiqué Quelques minutes plus tard, la Fédération nigériane a répliqué à travers un communiqué en apportant un démenti sur cette affaire : «La NFF ne doit absolument rien à l'ancien coach des Super Eagles, Sunday Oliseh. A ce sujet, aucun franc ne lui sera versé.» Une réponse qui révèle tout le malaise qui existe entre la fédération et l'ancien sélectionneur. Beaucoup pensent que cette affaire est loin d'être terminée. Sunday Oliseh menace de recourir au TAS Pour sa part, l'ancien sélectionneur du Nigeria ne compte pas s'en arrêter là. Pour preuve, il souhaiterait recourir au TAS de Laussane pour être remis dans ses droits. Et ce n'est pas tout, puisque l'ex-sélectionneur réclame aussi les mensualités de son adjoint (un Belge, ndlr) qui, lui aussi, n'a pas touché le moindre centime depuis qu'il a quitté le staff de la sélection.