C'est la reprise ! Après plusieurs semaines de vacances suivies d'une longue période de préparation, c'est hier soir que le coup d'envoi de la première journée a été donné. Les Canaris qui se sont donnés à fond en Tunisie ont accueilli dans leur fief le Mouloudia d'Alger, dans un Clasico prometteur. Alors que l'ambiance était magnifique dans les gradins, le jeu des deux équipes a satisfait tout le monde, notamment du côté de la JSK, qui a débuté à 100% le match. 1', sur un long centre de Herbache, Aïboud, laissé seul au deuxième poteau, et d'une tête rageuse, a failli tromper la vigilance du gardien, Boussouf. Mebarakou a dégagé le cuir en catastrophe. Six minutes plus tard, et sur une longue balle de Rial, Ziaya, qui se trouvait seul face au gardien algérois, rate lamentablement l'ouverture du score. Les Canaris continuent de presser et multiplient les actions mais sans créer un grand danger. Il nous a fallu attendre la 45' pour assister à la première dangereuse occasion pour les visiteurs. Lancé en profondeur, l'attaquant, Bouguèche, et d'une frappe du gauche, oblige Asselah à étaler toute sa classe pour sauver sa cage d'un but tout fait. 69', quel raté d'Aïboud ! De retour des vestiaires, les Canaris n'arrêtaient pas de presser leur adversaire. Mais avec l'incorporation de Medjkane, le rendement de l'équipe s'est nettement amélioré. Alors qu'on jouait la 69', le nouveau rentrant, Medjkane, déborde sur le flanc gauche et sert sur un plateau Aïboud qui manque l'ouverture du score. Le gardien, Boussouf, bien placé, dévie le cuir en corner. 81' le bolide de Rial dégagé en catastrophe Depuis le début de la seconde mi-temps, une seule équipe jouait sur le terrain. Alors que les Canaris attaquaient, les visiteurs se contentaient de défendre seulement. 81', coup franc des 40 mètres bien tiré par Rial. Boussouf, et d'une jolie claquette, dégage difficilement le cuir en corner. Après cette tentative, le directeur de jeu n'a pas trop tardé pour siffler la fin de la partie. Les Canaris, qui pourtant, ont bien joué, ont été piégé dans leur nid. De leur côté, les Mouloudéens repartent avec un point en or.