C'était plus difficile d'accepter l'élimination en coupe que de se relever après le match nul face aux Canari. Apparemment l'ambiance est vraiment au top, après votre récente victoire face au CABBA (3-1) ? C'est sûr qu'après les victoires tout le monde a le sourire aux lèvres, on forme une vraie famille soudée au sein du WAT. Une bonne ambiance règne durant les entraînements, quel que soit le résultat enregistré durant le week-end précédent. Mais le récent succès, vous a sûrement libéré, après l'élimination de la coupe et le match nul contre la JSK à domicile ? Pour nous, c'était plus difficile d'accepter l'élimination en coupe que de se relever après le match nul face aux Canaris, car la coupe faisait partie de nos objectifs cette saison, mais le destin en a décidé autrement, suite à notre élimination après la maudite séance des tirs au but. Heureusement que nous sommes bien en championnat, pour finir la saison en force. Est-ce que le fait de jouer les premiers rôles, ne vous met pas plus de pression que d'habitude ? Pratiquement l'intégralité du groupe a mangé du pain noir en luttant pour le maintien durant les saisons précédentes. La pression était nettement plus forte, car non seulement tu n'es pas bien dans ta tête, mais tu dois aussi cravacher dur pour tenir tête à des équipes qui évoluent sans la moindre pression, alors que là ce n'est que du bonus pour nous, et on s'en fou complètement du terme pression. Sincèrement, avez-vous un regard particulier sur tout ce qui se passe autour de vous, en matière de changement au classement général ? C'est sûr qu'après chaque match on a envie de connaître les autres résultats de la journée, et donc savoir si nous avons effectué une bonne performance ou non. Ce n'est nullement une obsession, car on sait que le talent seul ne suffit pas pour rester toujours dans le haut du tableau. Est-ce que les faibles moyens financiers du club peuvent vous permettre de rivaliser avec les ténors du championnat ? Pour jouer le haut du tableau, il vous faut un mélange d'ingrédients, en plus du volet financier, d'autres facteurs peuvent empêcher un club comme le nôtre de dépasser les grosses pointures de l'élite. Mais cette sensation de se sentir comme un laissé-pour-compte, nous pousse à nous donner encore plus pour jouer le haut du tableau et goûter à d'autres sensations que celle de la lutte pour le maintien. Après votre retour dans le onze rentrant en début de la phase retour, vous avez raté le match de la JSK, avant d'être incorporé en seconde période face au CABBA. On imagine que vous avez à cœur de conserver votre place à l'avenir ? Je travaille pour cela, même si je ne me prends pas trop la tête avec cela. Le coach sait si je peux apporter un plus ou non à l'équipe. J'ai toujours respecté ses choix, que ce soit en tenant convenablement ma place comme titulaire, ou en donnant le maximum si je rentre en cours de match, puisque l'essentiel est d'être utile au moment voulu.