Etincelant depuis le début de la saison, meilleur joueur du monde en valeur pure, Leo Messi est le catalyseur du Barça. Etincelant depuis le début de la saison, meilleur joueur du monde en valeur pure, Leo Messi est le catalyseur du Barça. Le risque est que l'équipe soit privée de son génie à cause d'une blessure voire d'une suspension. La Messi dépendance atteint des sommets en ce début 2009. Si le FC Barcelone rayonne de cette manière ces dernières années, il le doit notamment à un homme: Lionel Messi. Successeur de Ronaldinho dans l'entrejeu catalan, Messi a pris cette saison une nouvelle dimension. Celle de patron technique à part entière des Blaugrana. On connaissait déjà son immense talent, on sait désormais que Messi résiste totalement à la pression des attentes placées en lui par Pep Guardiola, son coach.
Le digne héritier des grands numéros 10 Si Xavi, Iniesta ou Samuel Eto'o sont d'autres artisans de la forme stratosphérique affichée par les Catalans, Messi est la clé de voûte du onze de Guardiola. Digne héritier du 10 jadis porté par Maradona, Romario ou Ronaldinho au Nou Camp, le petit Argentin a déjà inscrit 16 buts cette saison en Liga. Sans compter la pléthore de passes décisives qu'il a adressé à Eto'o et Henry, ses complices offensifs. On a vu lors du match de Liga contre Getafe, en l'absence du phénomène de 21 ans, que le Barça n'était plus tout à fait le même. 1-1 face au club de la banlieue de Madrid. Lors du dernier match de Liga, à Santander, Messi a même renversé la vapeur à lui tout seul ... faisant gagner un match que Barcelone ne méritait pas forcément de gagner.
Le premier Argentin à gagner le Ballon d'Or ? Peu d'équipes (clubs ou sélections) furent dans le passé aussi dépendantes d'un seul joueur. Maradona en 1986 avec l'Argentine, Cruyff en 1974 avec les Pays-Bas, Di Stefano au Real, Van Basten en 1992 au Milan AC, Ronaldo en 1997 à Barcelone, R. Baggio en 1993 à la Juventus, Zidane en 2000 avec la France, Romario en 1994 avec le Brésil, Beckham en 1999 à MU ou encore Kakà au Milan en 2007...En tout cas voilà Messi tout droit lancé vers le Ballon d'Or 2009, s'il maintient un tel rythme de croisière. CR7 ne pourra alors même pas prétendre à sa propre succession. Il serait alors le premier Argentin à gagner le prestigieux trophée de France Football, mettant fin à l'hégémonie brésilienne en Amérique du Sud.
La Ligue des champions d'abord avec le Barça Mais, si la Liga est presque déjà en poche, Barcelone ne devra pas faiblir pour battre les ténors du Vieux Continent en C1, dont il est le favori suprême, trois ans après sa victoire en 2006. Manchester United, voire l'Inter Milan, semblent les rivaux les plus solides cette saison de l'ogre catalan. Chelsea, Liverpool, la Juventus ou le Real Madrid marquant le pas, l'AS Rome, Lyon, Arsenal ou le Bayern Munich étant trop tendres pour aller au bout. Ceci, bien sûr, si le volume de jeu de ces équipes n'augmente pas d'ici-là.
Pour peu qu'il aille à la Coupe du Monde 2010 intact Mais si Messi (sans jeu de mot !) venait à se blesser, le rendement du Barça baisserait fortement et son statut de favori de la C1 en serait fortement compromis. Malgré des joueurs de génie à chaque poste, Messi n'a pas de remplaçant au poste de meneur de jeu: Eto'o, Henry, Xavi ou Iniesta n'ont pas la compétence pour, malgré leurs talents intrinsèques respectifs. Tout simplement parce que Messi, comme Zidane, Pelé ou Van Basten avant lui, est tout simplement irremplaçable. Croisons donc les doigts pour Leo, qu'il pourra aller au bout de son uvre, qui doit le porter jusqu'à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, où il pourrait ramener le trophée tant attendu en Argentine depuis 1986, année d'un certain Diego Maradona, dont Messi se veut le grand héritier ...