En Libye, la rivalité entre Al Ahly et Al Ittihad est telle qu'on joue les derbys à couteaux tirés ! Ce n'est pas une métaphore, ou une envie d'exagérer la chose, mais il est arrivé que les joueurs des deux camps se cognent dessus. En Libye, la rivalité entre Al Ahly et Al Ittihad est telle qu'on joue les derbys à couteaux tirés ! Ce n'est pas une métaphore, ou une envie d'exagérer la chose, mais il est arrivé que les joueurs des deux camps se cognent dessus. C'est ce qui s'est passé lors de la dernière rencontre en date qui a vu le match (2-1 pour Al Ittihad) finir par une bagarre rangée entre les joueurs des deux camps dans le tunnel menant aux vestiaires. On aurait pu en rester là, ou au pire voir l'arbitre dégainer son carton rouge comme le lui confère la réglementation, mais il se trouve que ce comportement bisbille s'est prolongé jusqu'aux rangs de la sélection. En effet, cinq joueurs ont refusé de répondre présent à la convocation de Branko. Parmi eux, le plus Algérien des joueurs libyens, Mohamed-Oumar Daoud, l'ex-Canari. Ce joueur, qui a été mêlé aux incidents, a refusé avec quatre de ses coéquipiers de rejoindre les quartiers de la sélection au Grand Hôtel de Tripoli, car ne voulant pas être dans le même camp que «l'ennemi» ! Ainsi, Oumar Daoud, Oussama El Fezani, Ahmed Touaghi, Mohamed Megherbi et Ahmed Saâd ont boycotté la sélection. Mais selon les dernières informations, les cinq joueurs en question auraient décidé de revenir à de meilleurs sentiments.
Daoud et Saâd, deux défections de taille ! Le sélectionneur libyen aurait eu des regrets à se faire de ne pas pouvoir compter sur les cinq éléments. A plus forte raison que Daoud et Saâd dont le talent est connu et reconnu en Libye. En effet, le défenseur central et le meneur de jeu sont deux valeurs sûres. Si le premier n'est plus à présenter, le second est celui qui avait marqué à Chaouchi des 20 mètres, à Tizi Ouzou l'an dernier en Ligue des Champions. Ça, au cas où on l'aurait oublié.
Branco fait appel à cinq autres Mais avant cet événtuel retournement de situation, le sélectionneur libyen n'avait pas attendu longtemps pour réagir. Il avait aussitôt fait appel à cinq autres joueurs pour compléter sa liste. Il s'agit de Salah Dilaoui du Nadi Souihli, Abdelhakim Abdou d'Al Ittihad, Tarek Akitit du Khalidj Syrte, Abdellah Charif d'Al Madina et Ahmed Al Masli du Nadi Benghazi. Ce dernier est le plus connu de tous. Si, à 34 ans, l'ancien meneur de jeu d'Al Ittihad n'a plus ses jambes de 20 ans, il reste néanmoins un apport certain pour Branco qui a décidé de lui faire appel pour suppléer la défection de Saâd. Si Mohamed est le numéro 1 Exit Zemma, pour les raisons que tout le monde connaît, Abdelhak Benchikha a préféré ne pas le remplacer, se contentant des deux autres gardiens, Si Mohamed et Asselah. L'un deux devra s'asseoir sur le banc et tout indique que c'est Asselah qui devra faire office de deuxième gardien. En fait, pour le sélectionneur, le choix est déjà fait. «Ce sera Cédric», a-t-il répondu en conférence de presse. «Après, une certaine réserve est quand même de mise. On ne sait jamais ce qui va se passer d'ici demain soir. C'est vrai que Cédric part avec une certaine longueur d'avance, mais sait-on jamais…», a fait savoir Benchikha, en homme qui n'a rien à cacher. Sauf revirement de situation donc, c'est Cédric Si Mohamed qui sera dans le but ce soir.