Comme indiqué par nos soins dans notre précédente livraison, le nouveau président de la FAF, Kheireddine Zetchi, a rencontré son prédécesseur, Mohamed Raouraoua, hier, pour la traditionnelle cérémonie de passation de consignes. Les deux hommes se sont donnés d'abord rendez-vous au siège de la Fédération algérienne de football, sis à Dély Brahim aux alentours de 11h, sauf que leur arrivée s'est faite un peu plus d'une heure après. Après avoir fait visiter les lieux à son successeur, Raouraoua a bien évidemment remis tous les documents nécessaires à la gestion de la Fédération à Zetchi sans oublier de lui faire part des projets tracés par son ancienne tutelle, comme la construction d'un l'hôtel 4 étoiles, mais aussi les contrats de sponsoring et autres documents importants. Plus de 730 milliards de centimes dans les comptes de la FAF Avant de quitter les lieux, Raouraoua a aussi remis à Zetchi les documents qui concernent le compte bancaire de la Fédération et l'a informé du montant exact dont elle dispose actuellement et qui est de l'ordre de 7 305.454.907,94 DA, comme cela a été rapporté hier sur le site de la Fédération. Une somme colossale qui permettra ainsi au nouveau président d'entamer son travail dans les meilleures conditions possibles. Direction le CTN de Sidi Moussa Après en avoir terminé avec le volet administratif, les deux hommes sont allés déjeuner ensemble avant de prendre la route, direction, le centre technique national de Sidi Moussa. Une fois là-bas, même procédure. Mohamed Raouraoua a fait visiter l'ensemble du site à son successeur, avec quelques consignes au passage quant à sa gestion quotidienne. Bien entendu, les employés du centre technique ont été tous présentés au nouveau boss des lieux. Par la suite, et avant de se quitter, Raouraoua n'a pas manqué de souhaiter bonne chance à Zetchi pour ses nouvelles fonctions.
Pour ce qui est du nouveau sélectionneur Zetchi pour un technicien espagnol Aussitôt élu à la tête de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi a commencé officiellement son travail. Et l'un des chantiers les plus importants qu'il doit rapidement régler, c'est bien évidemment la nomination d'un nouveau sélectionneur national. A cet effet, le désormais ancien président du PAC est parti à la recherche d'un nouveau technicien qui sera en mesure de remettre l'EN dans les bons rails et la conduire notamment au Mondial en Russie même si la tâche s'annonce ardue au vu d'un début d'éliminatoires complètement raté par les coéquipiers de Sofiane Feghouli. Selon les échos qui nous sont parvenus, le nouveau patron du football algérien privilégie plus la piste espagnole pour ce qui est de la nationalité du futur coach national. Le style de jeu des entraineurs espagnols convient parfaitement à sa vision de voir le football. Le profil français ne l'emballe pas Si, par le passé, l'ancien président, Mohamed Raouraoua, a souvent privilégié la piste française, ou même belge, ça ne semble pas être le cas pour Zetchi. En effet, sans pour autant remettre en question leurs compétences, il ne semble pas emballé par le profil des techniciens français. Le président Zetchi est un amoureux du beau jeu et du tiki-taka et il est persuadé que seul un technicien espagnol peut inculquer ce style de jeu à une équipe. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard que le coach de Paradou cette saison est un Espagnol, en la personne de Josep Maria Nogués, ancien driver du Bétis Séville. Il veut redonner à l'EN son style de jeu d'antan Au cours de sa première conférence de presse tenue avant-hier, tout de suite après son élection, Kheireddine Zetchi avait indiqué que le nouveau sélectionneur national devra répondre aux critères qu'il recherche, mais surtout au style de jeu de notre sélection nationale. Il a confié que son ambition est de redonner à cette EN son style de jeu d'antan. Ce style basé sur des passes courtes, avec une certaine vivacité devant, qui faisait sa force en Afrique à l'époque notamment des Belloumi, Madjer, Assad et compagnie. Il a déjà pris attache avec des coachs Selon une personne très proche, Zetchi a déjà entamé les discussions avec certains entraineurs étrangers, sans pour autant entrer dans les détails, du fait qu'il n'était pas encore officiellement élu à la tête de la présidence de la FAF. Il n'est donc pas à écarter que les pourparlers soient relancés dans les prochaines heures. Une chose est sûre, Zetchi veut rapidement en finir avec ce dossier afin de passer à d'autres encore plus brulants.
Le retour des joueurs étrangers dès la saison prochaine Le nouveau président de la FAF a décidé d'abroger la loi interdisant le recrutement de joueurs étrangers par les clubs professionnels algériens. Ainsi, dès la saison prochaine, les clubs de la Ligue 1 Mobilis seulement pourraient dorénavant recruter des joueurs étrangers, mais sous conditions. Ils devront remplir un certain nombre de conditions que va imposer le bureau fédéral lors de ses prochaines réunions. Une décision qui devrait ravir certains clubs, notamment ceux qui sont engagés dans les compétitions africaines. Haddad sera désigné vice-président Selon les informations dont nous disposons, les membres du bureau fédéral qui vont se réunir dans quelques jours vont procéder notamment à la nomination de Rebouh Haddad en tant que premier vice-président de la Fédération algérienne de football. Bachir Ould Zmirli, président du NAHD, sera quant à lui le 2e vice-président Zetchi a rassuré les présidents au sujet de la DNCG A la veille de la tenue de l'AGE qui a vu Kheireddine Zetchi devenir le nouveau président de la FAF, ce dernier a réuni certains présidents de clubs de L1 et L2 et les a rassurés quant à la mise en place prochaine de la DNCG (Direction nationale de contrôle de gestion). Le nouvel homme fort du foot national leur a expliqué que le retour de cette direction ne signifie pas qu'il compte sanctionner les clubs, bien au contraire. Il leur a souligné que cette direction, notamment lors des premières années, allait surtout accompagner les clubs dans leur gestion du budget financier afin d'éviter plus d'endettement et surtout la liquidation financière au final. Une précision qui en a soulagé certains.