Comme indiqué dans notre édition d'hier, le milieu de terrain offensif du FC Porto, Yacine Brahimi est arrivé blessé au stage de la sélection nationale. Après avoir effectué une IRM, lundi, dans une structure médicale spécialisée, le diagnostic a révélé une lésion au muscle ischio-jambier. Il sera de ce fait forfait pour le déplacement au Cameroun. Et pour le remplacer, le sélectionneur Lucas Alcaraz a choisi de faire appel au joueur d'Empoli, Ismail Bennacer. Ce dernier qui se trouvait en France est arrivé hier après-midi à Alger où il a directement intégré le stage de l'EN au centre technique de Sidi Moussa. L'ancien sociétaire d'Arsenal essayera de convaincre le coach national durant les séances d'entraînement de cette semaine, histoire de grappiller quelques minutes à Yaoundé et montrer réellement ses qualités. Ghoulam ne sera pas remplacé L'autre joueur indisponible pour cette partie au Cameroun n'est autre que le sociétaire de Naples, en l'occurrence Faouzi Ghoulam, qui, contrairement à Brahimi, n'a pas fait le déplacement à Alger pour faire constater sa maladie. Son absence ne posera toutefois pas de problème au sélectionneur, qui a décidé de ne pas le remplacer. Le technicien espagnol pourra aligner à la place de l'ancien Stéphanois, le joueur de Hellas Vérone, Mohamed Farès, ou celui de Nîmes Olympique, Liassine Bentaïba Cadamuro, connu pour sa polyvalence. La FAF dément pour Radouani Il est à souligner néanmoins que dans un premier temps, la FAF avait pris attache lundi avec le joueur du Mouloudia d'Alger, Brahim Boudebouda ainsi que celui de la JS Kabylie, Houari Ferhani afin de leur demander de se tenir prêts (l'un des deux) à pallier la défection de Ghoulam. Lucas Alcaraz n'avait pas pris de décision au départ car il pensait que le Napolitain allait venir et qu'il allait pouvoir compter sur lui, mais au final, il n'en fut rien. Aussi, et au dernier moment, il a été donc décidé de ne pas remplacer Ghoulam d'autant plus que la FAF a déposé hier matin à l'ambassade du Cameroun en Algérie les dossiers des joueurs pour l'obtention des visas, sans ces deux joueurs locaux. Notons enfin que la FAF a démenti hier via sa page Facebook officielle les rumeurs parues sur les réseaux sociaux indiquant que le coach national avait fait appel à Saâdi Radouani, le latéral droit de la JS Kabylie.
«Réserviste, sur le banc ou titulaire, Je suis là, pour répondre aux attentes du coach» Trois titularisations en sept matchs joués pour un total de 371 minutes, le jeune milieu de terrain algérien d'Empoli est en train de faire parler de lui en Serie B d'Italie. En forme depuis quelques jours, Ismaël Bennace, a été rappelé par Lucas Alcaraz et livre au Buteur ses impressions sur son retour en sélection. Après quelques années en jeunes avec Arsenal, vous êtes parti en Italie pour une nouvelle expérience, pourquoi ce choix ? Au départ, j'avais plusieurs équipes qui me voulaient, mais Empoli était le club qui répondait à mes attentes. Mon agent Mokhtar Lahouazi a beaucoup travaillé durant l'été et hamdoulillah, tout s'est très bien passé pour moi et là je découvre un nouveau championant, après avoir connu l'Angleterre, la France, maintenant je vais me frotter au niveau du football l'Italie. Vous enchaînez les matchs et on a remarqué que vous n'avez pas mis beaucoup de temps pour vous imposer... Oui, petit à petit j'arrive à bien m'adapter. J'ai joué quelques matchs comme titulaire, le coach me parle beaucoup et me montre un grand intérêt à l'entraînement. C'est comme ça que je suis arrivé à m'illustrer au sein de ma nouvelle équipe. Parlez-nous de votre début de saison, ça se passe comment avec le coach ? Très bien, le driver me fait confiance et moi j'essaie tout le temps de lui rendre la pareille sur le terrain, j'enchaîne les matchs et jusqu'à maintenant tout se passe et j'espère que ça va continuer Inch'Allah pour atteindre l'objectif du club, à savoir revenir vite en Serie-A. On est partis sur de bonnes bases mais on doit confirmer. Une passe décisive, et deux fois élu joueur du match, êtes-vous déjà un élément clé de votre équipe ? Oui, on va dire que c'est arrivé trop vite (ires), mais bon tant mieux, c'est clair que mon rôle sur le terrain est d'être présent dans la récupération et dans la construction, donc c'est aussi mon devoir d'essayer de trouver mes camarades attaquants. Mon bon début de saison vient me rassurer et me donner plus de confiance. Hamdoulillah, mon adaptation est en train de bien prendre. Votre travail a fini par payer, puisque le coach Alcaraz vous a appelé en liste élargie avant d'être retenu pour remplacer Brahimi forfait... Sincèrement, je ne suis pas quelqu'un d'impatient. Je prends le temps de bien progresser et grandir dans mon club et bien entendu en Equipe nationale, c'est mon objectif. Je sais que pour pouvoir être convoqué tout le temps, il faut travailler dur pour faire mes preuves. Dieu merci, là on vient de m'appeler un petit peu à la rescousse, et je réponds sans aucun problème. Je suis là, je vais bien jouer mon rôle et tout donner pour répondre aux attentes du coach en espérant grappiller quelques bonnes minutes en EN. Après une CAN-2017 jouée au Gabon, êtes de retour, ce passage va-t-il vous aider en sélection ? C'est vrai que je n'ai pas joué mais ma présence au Gabon m'a permis de beaucoup apprendre par rapport à mon âge. C'est vrai que sur le plan des résultats ça n'allait pas, mais je dois dire que j'ai appris beaucoup de choses dans le groupe. Je prends tout comme expérience, même si j'étais déçu comme tout le monde, bien sûr. Vous avez choisi très jeune de jouer pour l'Algérie, alors que vous étiez l'une des pépites d'Arsenal, maintenant est-ce que le fait que la sélection est éliminée du Mondial et en marche comme avant ne suscite pas de regrets dans votre tête ? Jamais de la vie, lorsque j'ai choisi l'Algérie c'était pour le meilleur et pour le pire. Après, moi je suis dans mon coin, je travaille dur pour mériter ma convocation. Maintenant, même si je n'étais pas dans le groupe, cette élimination du Mondial-2018 m'a fait très mal, je suis vraiment dégouté. Seulement, il ne faut pas dramatiser, Il y a de l'avenir dans notre équipe, il y a aussi beaucoup de jeunes prometteurs et je suis vraiment optimiste, il faut viser la CAN-2019 et penser d'ores et déjà à bâtir une grande équipe pour la Coupe du monde 2022.