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Carl Medjani défend le sélectionneur national : «Alcaraz, ce n'est pas un Rajevac bis»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 27 - 09 - 2017

Le néoretraité Carl Medjani défend le sélectionneur national, Lucas Alcaraz, contesté même par les dirigeants de la Fédération algérienne de football aujourd'hui.

«Non, Alcaraz, ce n'est pas un Rajevac bis. Il a prouvé qu'il est venu en sélection avec un projet, un schéma tactique, des intentions et des idées claires. C'est quelqu'un qui a une expérience, c'est un bosseur», a affirmé Medjani, lundi soir, lors de l'émission C'est vous l'expert de La Gazette du Fennec, tout en affichant clairement son opposition à des changements radicaux au sein de la sélection actuelle. «Ramener de nouveaux joueurs, je ne suis pas forcément pour, sauf si on fait comme Saâdane ou Halilhodzic. Sur les 7 nouveaux joueurs ramenés par Saâdane avant le Mondial 2010, 6 d'entre eux ont fait carrière en sélection, ont pris part à des CAN et à des Coupes du monde. Vahid a fait de même en ramenant les Mahrez, Feghouli et Brahimi. Il faut ramener des joueurs qui ont prouvé en club, qui sont capables d'apporter quelque chose de mieux que ceux déjà en place. Aujourd'hui, on a le devoir de réussir, de rendre nos supporters heureux. Ça ne sert à rien de faire appel à des joueurs qui n'apporteront aucun plus à la sélection. On a besoin de résultats dans l'immédiat et on ne peut s'appuyer sur des jeunes qui n'ont pas d'expérience. Le match du mois de mars, il faudra le gagner. En Afrique, on gagne avec des gens expérimentés, pas avec ceux qui n'ont pas d'expérience en club et sur le plan africain. On a une superbe sélection, un potentiel pas encore exploité. Avec cette génération, on peut réussir des choses extraordinaires», clame l'ex-capitaine des Verts, tout en citant le cas de Bennacer, retenu pour la phase finale de la CAN à la place de Taider avant de disparaître de la circulation. «Bennacer n'était pas une plus-value. Il n'a pas d'expérience et il n'a pas fait une saison complète en club. Dans deux ou trois, peut être moins, il apportera beaucoup à l'EN, s'il confirme en club», a-t-il précisé.
«M'Bolhi a dit la même chose aux joueurs dans le vestiaire»
«Pour les joueurs qui n'ont pas eu le rendement escompté, ils doivent être remplacés, que ce soit en les mettant sur le banc de touche ou en ne les convoquant pas. Ce sont des décisions que l'entraîneur doit prendre. C'est à lui d'assumer ses responsabilités. Je sais que Slimani, Mahrez, Bentaleb et Ghoulam doivent être remués intérieurement, mais c'est à eux de prouver sur le terrain qu'on ne peut pas se passer d'eux. Ce sont des joueurs importants dans notre sélection», a t-il ajouté, avant d'afficher son soutien au discours tenu par le capitaine Raïs M'Bolhi à Constantine à la fin du match retour contre la Zambie. «Ce qu'a dit Raïs en conférence de presse, il l'a dit aux joueurs dans le vestiaire dix minutes auparavant. Personne n'était surpris. Ces déclarations n'ont rien d'agaçant et d'irrespectueux. Raïs n'a pas manqué de respect à la sélection. Aujourd'hui, il y a des vérités à dire. Il faut arrêter de mentir aux supporters. L'EN est dans cette situation parce que des erreurs ont été faites depuis de nombreux mois. Les choses sont récupérables. L'EN peut avoir un grand avenir devant elle si des choses à l'intérieur du groupe sont dites, si les joueurs se disent les vérités en face, si le coach et la FAF ont une ligne directrice et un projet», dira Medjani, qui souhaite, sur le plan tactique, le retour au 4-3-3 avec une sentinelle devant les deux défenseurs centraux, pour que l'EN retrouve son équilibre.
«Le meilleur système, c'est le 4-3-3 avec une sentinelle»
«Défensivement, le problème est général, pas dans la charnière centrale. L'animation défensive n'est plus comme avant. Pour avoir une équipe solide, il faut une bonne assise défensive, qui démarre de Slimani, notre attaquant n° 1, ou de n'importe quel autre avant-centre, qui continue par les milieux excentrés, par le 6 et 10, et les latéraux. Ce qui nous fait défaut, c'est le bloc équipe et la rigueur défensive. On doit faire un peu moins de beau jeu et être plus assidu sur certaines tâches défensives. Chacun doit savoir et accomplir son rôle sur le terrain. Quand on joue n° 6, il y a des choses à ne pas faire. Quand je jouais à ce poste, je ne me suis jamais pris pour Busquets ou Iniesta. Je faisais tout pour récupérer le ballon et le donner aux autres pour faire le jeu. Il faut qu'on revienne à ces bases-là. Avec Halilhodzic, donner le ballon après un contrôle est une loi, pas une règle. Il demandait toujours à Brahimi de servir Slimani au lieu de dribbler. Vahid avait raison parce que les résultats avaient suivi. Ces résultats ne sont toutefois pas venus au bout de six mois. Je pense que le 4-3-3, avec une sentinelle devant la défense, est le meilleur système pour l'EN», a expliqué l'actuel sociétaire du Sivasspor, qui est revenu sur l'épisode Rajevac.
«C'était impossible de continuer avec Rajevac»
«Ce n'était pas un coup d'Etat ou un putsch contre Rajevac. On a fait part d'un ressenti. Lors du premier rassemblement avec Rajevac avant le match contre le Lesotho, on a senti entre nous que quelque chose ne tournait pas et que ce sera compliqué de pouvoir cohabiter avec cet entraîneur. Des cadres de l'EN ont demandé à voir un responsable de la FAF pour lui expliquer, de par notre expérience, des manques dans certains niveaux, pas pour demander à virer le coach ou refuser de travailler avec lui.
On voulait leur mettre la puce à l'oreille, attirer leur attention. On n'était pas convaincus qu'on puisse aller très loin avec lui. On nous a dit que c'est prématuré de prendre ce genre de décisions. Un mois après, les choses ont continué dans le même sens. On ne s'est pas préparés à 100% pour le match contre le Cameroun, qui a pris la tournure que tout le monde connaît.
Il y a eu des complications des les vestiaires. En rentrant à Sidi Moussa, le président de la FAF nous a demandé des explications, de rendre des comptes, d'avoir une discussion ouverte avec lui. J'ai eu un tête-à-tête avec lui pendant 10 minutes, avant que tous les joueurs nous rejoignent pour faire part de leur sentiment. On a expliqué un certain nombre de choses au président de la FAF. Il nous a écoutés et Rajevac est parti deux jours après. Il y a des détails que le grand public n'a pas besoin de savoir, mais, à aucun moment, les joueurs n'ont pris le pouvoir en équipe nationale. C'était tout simplement impossible de continuer avec Rajevac», a raconté Medjani, qui semble épaté par le projet du nouveau patron de la FAF, Kheireddine Zetchi.
«C'est encore tôt pour juger Zetchi»
«C'est trop tôt pour juger le rendement de Zetchi. Pour avoir discuté avec lui, c'est quelqu'un qui a de bonnes idées, qui sait où il veut aller. Même s'il a réussi au Paradou AC et dans sa vie privée, il faut lui donner du temps pour faire ses preuves et connaître les rouages. C'est comme un jeune joueur qui arrive et qui a besoin de temps pour apprendre.
Raouraoua a plus d'expérience que lui bien évidemment. C'était un acteur majeur en Algérie, en Afrique et même sur le plan mondial. On ne peut juger le travail de Zetchi, ni celui d'Alcaraz d'ailleurs sur quatre matches et sur six mois de travail, c'est impossible», dira l'ex-capitaine des Fennecs, «très satisfait et fier» de la carrière accomplie avec le onze algérien qu'il avait rejoint avant le Mondial 2010.


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