Battu 4-0 à Bologhine face à l'USMA lors de la dernière journée de la Ligue 1 Mobilis, le Chabab de Belouizdad, cinquième au classement avec 14 points, accueille le MC Oran, septième avec 13 unités au compteur. Face à une de ses proies préférées en Ligue 1 Mobilis ces dernières années (7 victoires et 3 nuls lors des 10 derniers matchs au 20-Août), le Chabab tentera d'enregistrer sa quatrième victoire de la saison, la première depuis deux mois. Oui, même si le club de Laâquiba reste aussi proche du podium (il pourrait occuper la troisième place à l'issue de cette dixième journée en cas de victoire), il n'en reste pas moins sur une très mauvaise série de six matchs sans succès, dont trois à domicile. Une mauvaise série à laquelle les protégés de Todorov tenteront de mettre fin dans des conditions bien particulières, surtout quand on sait que ce 103e Clasico dans l'histoire du championnat algérien se jouera sans public et que le groupe belouizdadi sera toujours amputé de ses meilleurs éléments, en l'occurrence Aribi, Chebira, Tarik et ou encore Selmi. L'attaque doit se réveiller Après sept matchs sans la moindre victoire toutes compétitions confondues, le Chabab de Belouizdad est dans l'obligation de gagner, cet après-midi, face au MC Oran. Pour cela, il faudra d'abord marquer. Un exercice dans lequel les attaquants belouizdadis ne réussissent plus depuis trois rencontres. En effet, douzième attaque de la Ligue 1 Mobilis avec seulement huit buts marqués en neuf journées, le CRB ne parvient pas à finir les actions aussi bien qu'il les construit. Preuve de la méforme belouizdadie ces dernières semaines : le club n'a marqué qu'à deux reprises lors de ses sept dernières sorties toutes compétitions confondues (soit 0.28 but par match) alors qu'il en a encaissé six lors de ses six derniers matchs en Ligue 1 Mobilis (soit une moyenne d'un but par match). Donc, pour espérer prendre les trois points, les protégés d'Ivica Todorov, qui ont énormément travaillé devant les bois ces derniers jours, n'ont pas d'autre choix que de retrouver leur efficacité du début de saison, celle qui leur a permis d'enchainer trois victoires face à l'USMBA, l'USMH et le MCA. Le huis clos : et si c'était un avantage ? Dans le foot, si on aime surtout le spectacle proposé par 22 joueurs essayant de marquer des buts, on adore plus que tout l'ambiance qui entoure tout cela. La ferveur des stades, quoi. Celle qui sublime une rencontre. Celle qui donne des ailes à ses propres joueurs alors qu'elle en plombe celles des adversaires. Or, il est important de noter que le huis clos peut avoir des avantages, notamment dans le cas des Belouizdadis qui ont connu des tensions avec quelques pseudo-supporters ces dernières semaines. En effet, tous les joueurs, et plus particulièrement Hamia et Lakroum, ont été vivement insultés lors des dernières sorties de l'équipe, à domicile comme à l'extérieur. Un mauvais contrôle ou une passe manquée suffit pour enclencher la haine de ces pseudo-supporters. Ce qui pourrait nous pousser à dire que ce huis clos pourrait être bénéfique pour les Belouizdadis dans un certain sens, puisqu'ils pourront jouer tranquillement ce Clasico. S'ils gagnent, ils atténueront la tension. A défaut, ils l'envenimeront encore plus. Enfin, il faut bien trouver des aspects positifs dans son malheur. Un malheur qui a été causé par les UFR (le groupe d'ultras du CRB) lors de la finale de la Supercoupe d'Algérie en jetant les fumigènes (exprès ?) sur le terrain. Des ultras qui, il faut le signaler, n'assistent plus aux rencontres de leur équipe jouées au 20-Août.