Pas du tout satisfait des déclarations de son attaquant camerounais Steve Ekedi, qui s'est ouvertement attaqué à lui, le coach en chef de la JSK, Azzedine Aït Djoudi, n'a pas fait passer cela sous silence. En effet, hier matin à l'occasion de la troisième séance de travail de la semaine, en prévision du match de l'USMA, ce responsable a interdit au joueur Ekedi de travailler avec le groupe. Le Camerounais a été informé de sa mise à l'écart jusqu'à nouvel ordre. Il sera entendu devant le conseil de discipline demain Selon les informations en notre possession, Ekedi s'exercera aujourd'hui et demain en solo. C'est la décision prise par les dirigeants qui l'ont convoqué pour être entendu devant le conseil de discipline, pour répondre de ses déclarations à travers lesquelles il s'est attaqué à Aït Djoudi. Pour rappel, après le match du CSC, le technicien a déclaré qu'Ekedi n'est pas un attaquant exceptionnel pour toucher un salaire de 20000 euros. Cette déclaration n'a pas été du goût du joueur qui a répondu sur ces mêmes colonnes en disant qu'il touche un salaire inférieur à ce qu'a annoncé le coach en chef et pire encore, il a ajouté que parler de ça aux médias «est un manque de professionnalisme de la part de son premier responsable technique». Et sera officiellement absent face à l'USMA Suite à sa mise à l'écart jusqu'à nouvel ordre, l'attaquant camerounais Ekedi ne sera pas concerné par le match devant l'USMA ce vendredi à Bologhine. Ekedi ne rentre désormais plus dans les plans d'Aït Djoudi, qui l'aurait mis sur sa liste des libérés. Reste à savoir si la direction et le joueur trouveraient un accord pour une séparation à l'amiable, car Ekedi campe toujours sur ses positions qu'il ne quittera pas le club sauf si on lui verse la totalité de son argent. ------------------------------ Ekedi : «Faute d'arguments, le coach ne parle que de futilités» On croit savoir que vous avez été interdit d'entraînement ce matin, le confirmez-vous ? Oui, je vous le confirme. Je n'ai pas été autorisé à travailler avec le groupe. Je me suis présenté le matin au stade pour m'exercer le plus normalement du monde avec mes partenaires. A mon arrivée, on m'a signifié que je ne peux pas travailler avec le groupe et que le coach est fâché contre moi suite à mes déclarations faites à la presse. C'est le technicien lui-même qui vous a informé de cette décision ? Non, le driver ne me parle pas. Cela fait longtemps qu'il ne m'adresse pas la parole et je trouve que c'est un manque de respect envers un joueur étranger. C'est plutôt son adjoint qui est venu me voir pour me dire qu'il ne me veut pas dans son groupe et que je dois d'abord m'expliquer avec les responsables après on verra. Donc vous serez entendu devant le conseil de discipline... Oui, ce jeudi je vais rencontrer les dirigeants pour m'expliquer avec eux. En attendant, je continuerai à m'entraîner en solo le plus normalement du monde. Je me donnerai du plaisir à me déplacer au stade pour entretenir ma forme. Je suis un joueur professionnel. A ma connaissance, je n'ai rien fait de grave pour qu'on me sanctionne. Le technicien est en manque d'arguments, voilà pourquoi il ne fait que parler des futilités. Ne pensez-vous pas qu'avec votre relation conflictuelle avec le coach, vos jours à la JSK sont comptés ? Ecoutez, moi je n'ai manqué de respect à personne. Je suis un joueur professionnel venu à la JSK pour jouer au foot, pas plus. Si on ne veut plus de moi dans cette équipe qu'on me le dise ouvertement, mais surtout qu'on honore les clauses de mon contrat. Je ne résilierai rien à l'amiable, s'ils veulent mon départ ils n'ont qu'à verser tout mon argent, la totalité pas un rond de moins. Récemment vous avez déclaré avoir reçu des contacts de l'étranger, peut-on savoir s'il y a du nouveau ? Mon agent s'occupe de tous les contacts ; il m'a fait savoir dernièrement que des clubs s'intéressent à moi sans me donner plus de détails à ce sujet. Personnellement je ne me concentre pas sur ça actuellement. Je suis sous contrat avec la JSK et je n'ai pas l'intention de partir. Maintenant si on ne veut plus de moi, les dirigeants connaissent la procédure qu'il faut suivre et chacun trouvera son compte.
