Très déçu était Casoni suite à l'élimination de son équipe face à la JSK, qui dira : «Il n'y a pas lieu de parler de football aujourd'hui, car c'est l'aspect anti-sportif qui a pris le dessus sur le côté technique. La vie de nos supporters et des joueurs était en danger, les pierres fusaient de partout et je ne peux qualifier cette rencontre de partie de football». «L'arbitre m'a dit qu'il n'était pas un policier pour arrêter la partie» Toujours dans le même sens, le technicien français précisera : «Comme je l'ai dit, les pierres fusaient de partout et la vie de mes joueurs était en danger. Lorsque j'ai demandé à l'arbitre d'arrêter la partie, il m'a dit qu'il n'était pas un policier pour prendre cette décision... Moi je préfère perdre le match que les vies de nos joueurs et supporters qui étaient en danger». «Les joueurs ont joué la peur au ventre et c'est pour cette raison qu'ils n'ont pas appliqué mes consignes» Quant au match et le rendement de son équipe, Casoni affirme : «Les joueurs ont joué la peur au ventre et c'est pour cette raison qu'ils n'ont pas appliqué mes consignes. On pouvait assister à la mort d'une personne à n'importe quel moment de la partie et c'est pour cette raison que je ne pouvais leur demander plus car leur vie était en danger». «J'ai assisté à la mort des supporters à Bastia, après l'effondrement d'une tribune» Avant de conclure, le coach du MCA explique : «Je ne sais pas qui est le responsable aujourd'hui sur ce qui s'est passé, mais je tiens à vous dire que j'ai vécu une situation similaire à Bastia lorsque j'étais joueur. J'ai assisté à la mort des supporters suite à l'effondrement d'une tribune».