Dix-huit ans après son dernier sacre, Didier Deschamps a donc mené l'OM vers son neuvième titre de champion avec une grande fierté. Dix-huit ans après son dernier sacre, Didier Deschamps a donc mené l'OM vers son neuvième titre de champion avec une grande fierté. «C'est une énorme satisfaction», a-t-il lâché. Le coach de l'OM Didier Deschamps est un homme heureux. Heureux d'avoir mis fin à 18 ans de disette, après seulement 10 mois à la tête de l'équipe. «C'est une énorme satisfaction, même si je suis encore dans la retenue, a-t-il lâché en conférence de presse d'après-match, mercredi. C'est extraordinaire, mais le mérite en revient avant tout aux joueurs. C'est une aventure humaine extraordinaire, une belle victoire pour tout le club et l'ensemble des salariés. Etre champions ainsi, à deux journées de la fin, chapeau ! Car ce n'était pas évident. Je suis très fier d'être là et d'avoir pu donner du plaisir ainsi à un stade en ébullition, c'était fabuleux. En signant ici, je renvoyais aussi l'ascenseur à un club qui m'a beaucoup donné.» «J'ai avalé quelques cobras» Au micro d'Orange Sport, «La Dèche» est également revenu sur sa première saison sur la Canebière. «Mon plus gros chantier l'été dernier a été de choisir les joueurs. Je voulais prendre des gars avec un mental, un esprit de la gagne et de la solidarité. Les joueurs qui sont arrivés avaient cet état d'esprit et l'ont transmis aux autres. Quand les choses ne sont pas faites comme je l'entends, ça m'énerve. Dans le foot, on doit parfois avaler des couleuvres. Cette année, je peux dire que j'ai avalé quelques cobras. J'ai dû répéter et rabâcher les choses, mais je n'ai jamais douté du potentiel de l'équipe.» «Valbuena est très mal conseillé» Enfin, DD a tenu à rendre hommage à Mathieu Valbuena, avec qui il a pourtant entretenu des relations houleuses tout au long de la saison : «Il aime le foot et travaille beaucoup. Ça ne va pas faire plaisir à tout le monde, mais il est très mal conseillé. En décembre, il a franchi la ligne blanche. On a eu un entretien en tête à tête. Il a entendu des mots qui lui ont fait mal mais on a progressé. Il a su me donner tort. Même s'il a parlé de moi en mal, ce n'est pas grave, je suis dans une logique sportive.»