Il ne reste que les qualifications aux poules pour sauver la saison après avoir raté le championnat et la Coupe d'Algérie. L'heure de vérité a sonné pour les Canaris. C'est cet après-midi que la JSK entamera son match retour pour le compte du 3e et dernier tour qualificatif pour la phase des poules de la Ligue des champions. Tout le monde au sein de la délégation algérienne est unanime à dire que c'est le match le plus important de la saison pour la simple raison que la JSK joue gros. En effet, il ne reste que les qualifications aux poules pour sauver la saison après avoir raté le championnat et la Coupe d'Algérie. Pour les dirigeants, le staff technique et les observateurs, tout est lié à cette rencontre. Bien évidemment cela a une relation avec le recrutement, le stage de préparation, l'avenir du technicien suisse... Concernant le recrutement, en cas de qualification, le premier responsable du club, Mohand Cherif Hannachi, aura plus de faciliter à garder les cadres de l'équipe, qui sont au moins sept, pour une saison supplémentaire. Il est question de Meftah, Maroci, Tedjar, Aoudia, Oussalah, Hadjaoui et Douicher. D'autre part, le lieu du stage, qui n'a toujours pas été déterminé, est, lui aussi, lié à la rencontre de cet après-midi. En effet, les responsables kabyles, qui songent prendre place au centre de formation en Aix-en-Provence, devront connaître avant le programme des poules de la Ligue des champions. En cas de qualification, le stage sera écourté probablement de cinq jours, vu que la première rencontre des poules est prévue pour le 17 juillet. De plus, les joueurs n'auront pas plus de vingt jours de repos. Un autre point à souligner : l'avenir de l'entraîneur en chef Alain Geiger. En effet, il est lié au résultat d'aujourd'hui. En cas de qualif', il y a de forte chance que l'entraîneur suisse soit maintenu à la tête du staff technique du club. Outre ces paramètres, une qualification serait la plus belle des récompenses pour cette jeune équipe prometteuse de la JSK. Jouer six autres matchs de haut niveau est une expérience qui n'a pas de prix pour les Aoudia, Tedjar, Hamiti, Yahia Cherif, Ziti… C'est ce qui motive d'ailleurs les camarades de Rabie Meftah à quelques heures du coup d'envoi de la partie. Quarante-huit heures après avoir atterri à Luanda, personne ne parle des conditions climatiques difficiles. On ne jure que par la victoire. Sans vouloir se mettre davantage de pression, les joueurs savent que ce match retour renferme plusieurs enjeux. Ainsi, cette avance de deux buts les met dans une position assez confortable. D'après certains observateurs, les Canaris doivent absolument bien s'en sortir lors de la première période, avec, pourquoi pas, un but et se mettre définitivement à l'abri. Ce qui est certain, c'est que les vingt premières minutes seront chaudes pour les défenseurs kabyles. Avec une défense en bloc et compacte, l'objectif de préserver cette avance ne sera pas loin pour la JSK. C'est d'ailleurs sur ce côté-là que le staff technique a insisté durant ces deux jours de préparation à Luanda. Le mental sera un atout majeur pour surpasser les Angolais dans leur propre nid.