L'entraîneur des Etats-Unis, Bob Bradley, a affirmé que le groupe C où évoluera son pays aux côtés de l'Angleterre, la Slovénie et l'Algérie, offrait à son équipe «de réelles chances de passer le 1er tour de la Coupe du monde 2010 de football», a-t-il déclaré vendredi. L'entraîneur des Etats-Unis, Bob Bradley, a affirmé que le groupe C où évoluera son pays aux côtés de l'Angleterre, la Slovénie et l'Algérie, offrait à son équipe «de réelles chances de passer le 1er tour de la Coupe du monde 2010 de football», a-t-il déclaré vendredi. «Nous avons le sentiment que ce groupe pourrait nous permettre de passer», a estimé le sélectionneur de 52 ans. «Une bonne opportunité nous est offerte et nous sommes décidés à la saisir. Le fait de nous être qualifiés pour le Mondial-2010 et d'avoir atteint les finales de deux tournois majeurs (Coupe des Confédérations en juin 2009 et Golf Cup en juillet 2009, ndlr) sont incontestablement le fruit d'un gros travail collectif réalisé depuis trois ans», a ajouté Bradley désigné entraîneur l'année dernière par le Comité olympique américain. Nommé dans un premier temps coach par intérim en décembre 2006, après l'échec des Etats-Unis au 1er tour du Mondial-2006 en Allemagne (derniers du groupe E), Bradley avait été pleinement investi de cette fonction quatre mois plus tard, après que les responsables de la fédération eurent été convaincus par ses trois victoires consécutives. «Chaque décision qu'il a prise a apporté un plus à l'équipe», selon le président de la fédération, Sunil Gulati. Le bilan de Bradley est largement positif depuis qu'il a pris les rênes de l'équipe américaine : 35 victoires, 6 nuls et 18 défaites. ------------------------ Donovan : «Nous pouvons battre les meilleures équipes du monde» Landon Donovan, la vedette des Etats-Unis, ne doute de rien, à moins d'un mois de l'ouverture de la Coupe du monde. Seule équipe de la planète à avoir battu l'Espagne, il y a un peu moins d'un an, en demi-finale de la Coupe des Confédérations, la sélection américaine a pris conscience que rien ne pourrait lui résister, si elle était au top, notamment physiquement. «Nous avons réalisé qu'en pratiquant notre meilleur football, nous pouvions rivaliser avec les plus grandes équipes du monde, et même les battre», explique l'Américain sur le site officiel de la FIFA. «Ça ressemble à une formule bateau mais en même temps, je ne crois pas que beaucoup d'équipes peuvent dire la même chose.» Seul le Brésil avait stoppé les USA il y a un an. L'Angleterre, premier adversaire des Etats-Unis, peut y voir une forme d'avertissement. Quart de finaliste en 2002, les Américains d'aujourd'hui, aux yeux de Donovan, ont un potentiel supérieur à la génération qui était en Asie. «Il est toujours délicat de faire ce genre de comparaison. Ce que je peux dire en revanche, c'est que cette équipe a la capacité de réussir quelque chose de spécial.» Les absences d'Onyewu (possible) et de Davies (certaines) sont les seules inquiétudes de l'ex-joueur d'Everton. Les Verts sont avertis.