«Très content de me retrouver enfin avec les Verts» La famille des Verts s'est grandie hier, au sens propre comme au figuré du terme par la venue de celui qu'elle a tant désiré : Riadh Boudebouz. Le meneur de jeu sochalien, qui a déclaré sa flamme à l'Algérie, pays de ses parents, avant même que Saâdane ne décide de lui envoyer une convocation pour ce stage de Crans-Montana, est venu rejoindre le reste du groupe, hier soir. «Je n'ai pas voulu retarder ma venue. Même si j'ai joué hier un match de championnat, j'ai tenu à être là. Ce moment, je l'attendais depuis longtemps. Vraiment, j'avais hâte d'être ici», nous a déclaré de prime abord le nouveau milieu de terrain de l'EN que nous avons accueilli en premier à son arrivée à l'hôtel Golf & Palace. Il devait voyager par avion jusqu'à Genève Dans le plan de vol initial, Riadh Boudebouz devait prendre l'avion jusqu'à Genève quelqu'un allait le ramener à l'hôtel. C'est ce qui nous a poussés à envoyer un de nos collègues pour l'attendre sur place trois heures durant, avant qu'on se rende compte qu'il n'était pas dans l'avion qui a atterri sur le tarmac de l'aéroport de Genève avec une bonne heure et demie de retard. Il a rallié Lausanne par route Riadh Boudebouz a modifié son plan de voyage à la dernière minute. Ayant passé la nuit chez ses parents, il a décidé de rallié hier matin Lausanne par route. Il s'est tapé une centaine de kilomètres par route, mais il était tout heureux d'arriver sur les lieux du stage de l'EN non sans avoir vécu une petite mésaventure à Lausanne. Il s'est égaré à Lausanne A son arrivée à Lausanne, Boudebouz devait rejoindre l'émissaire de l'hôtel Golf & Palace qui l'attendait sur place pour le ramener à l'hôtel. Mais voilà qu'il s'est égaré. Il a dû poiroter un bon moment avant de se rendre enfin au bon endroit. «Ça m'a fait perdre un peu de temps. Sinon, je serai arrivé plus tôt», précisait-il non sans rigoler. Le Buteur, le premier à l'accueillir Ayant été informé que Riadh Boudebouz n'allait pas transiter par Genève, comme il était prévu au départ, nous avons décidé de l'attendre au pied de l'hôtel Golf &Palace, lieu de résidence des Verts à Crans-Montana. L'attente aura été longue, avec le froid qu'il faisait. Il était 22h (heure locale) lorsque le joueur est enfin arrivé à l'hôtel. Alors que la plupart des joueurs avaient déjà regagné leurs chambres. Nous en avons profité pour lui arracher ses impressions à chaud. «Très, très content d'être ici. Cela fait un moment que j'attendais ça», nous avait-il dit, le ton sincère, presque ému. Il a tenu à saluer tout le monde Après avoir pris congé de nous, Riadh Boudebouz est allé saluer le sélectionneur et les autres membres du staff ainsi que les joueurs. Il donnait l'air de piaffer d'impatience que le matin se lève pour pouvoir enfin baigner dans cette ambiance de la sélection qui le faisait languir tant. Bienvenue ! «Mes parents m'ont dit de m'accrocher» C'est nous qui étions à l'accueil de Riadh Boudebouz à son arrivée à l'hôtel Golf & Palace, lieu de résidence des Verts à Crans-Montana. Il nous a livré ses impressions à chaud. Entretien. Dites-nous, comme ça à chaud, ce que cela vous fait d'être ici… Très content. Oui, très. Cela fait un moment que j'attendais d'être ici. J'avais vraiment hâte. Ce qui fait que je ressente une joie indescriptible maintenant que j'y suis. C'est un rêve d'enfance qui se réalise. Après, il va falloir que je digère tout ça et que je m'y mette au travail. J'ai jusqu'à demain pour m'y faire. J'aurais pu retarder ma venue d'une journée du fait que j'ai joué hier soir un match, mais j'ai préféré venir. Il était prévu que vous veniez par avion à Genève, qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ? Comme ça ! Comme j'étais à la frontière, j'ai pensé qu'il était préférable que je vienne par route. Seulement, je me suis un peu égaré une fois à Lausanne. J'ai loupé le lieu du rendez-vous avec le chauffeur de taxi. Mais je me suis vite rattrapé (rires). A quoi vous pensez maintenant que vous êtes ici ? A m'imposer. C'est pour ça que je suis ici. Je veux m'affirmer au sein de ce groupe qui m'a fait tant rêver. Mais avant, je dois travailler. Je vais commencer par prendre mes repères. Là, je ne me fais pas de soucis, car je sais que je vais m'y plaire. Le fait de connaître pratiquement tout le monde devrait me faciliter la tâche. Vous dites connaître quelques joueurs, comme qui par exemple ? Presque tous. Y en a ceux que je connaisse de nom et d'autres personnellement. Avec Karim (Ziani, ndlr), on échange beaucoup. On s'est parlé plusieurs fois ces derniers jours au téléphone. Il m'a rassuré que j'allais être bien reçu. Il m'a beaucoup parlé de l'ambiance du groupe. J'ai hâte de découvrir ça. Que vous ont dit vos parents avant de venir ? Ils m'ont accordé leur bénédiction. Ils m'ont dit : «Accroche-toi !» (rires). Et le Mondial, vous y pensez ? Naturellement. J'y pense depuis que le sélectionneur m'a envoyé une convocation pour ce stage. Rien n'est encore officiel. Le Mondial, j'aurais encore le temps d'y penser au moment opportun. Là, je vais faire en sorte de m'intégrer dans le groupe et d'arracher une place parmi les 23. c'est important. Qu'allez-vous faire maintenant ? Je vais d'abord saluer tout le monde. J'irai voir le coach et les joueurs. Je tiens à leur faire un coucou, avant d'aller me reposer un peu. J'ai entraînement demain. J'aurais le temps de papoter avec tout le monde. ---------------------------------- 24 ans après, un dirigeant suisse retrouve Saâdane Rabah Saâdane a été agréablement surpris de retrouver un des responsables actuels de l'équipe de l'AS Crans-Montana qui lui a rappelé de bons souvenirs. En effet, ce dirigeant a montré une photo qu'il avait prise avec Rabah Saâdane en 1986, lorsque l'Equipe nationale effectuait son stage en Suisse en prévision du Mondial. Ce qui a fait énormément plaisir au sélectionneur algérien qui s'est remémoré avec le dirigeant suisse certains détails qui se sont passés il y a 24 ans de cela. Les insolites de Djebbour L'entraîneur national, Rabah Saâdane, a affirmé qu'il ne faut pas en vouloir à Rafik Djebbour en cas de comportement bizarre et de ne pas répondre aux appels téléphoniques des journalistes. Pour lui, la réaction du joueur est involontaire et n'exprime pas forcément son intention. Pour preuve, lorsque Raouraoua lui a demandé une fois l'identité de l'équipe qu'ils devront affronter dans le cadre du championnat grec, Djebbour a répondu qu'il l'ignorait. Lors d'une autre rencontre, l'attaquant de l'AEK a oublié de ramener son soulier avec lui, alors que dans une autre il est rentré sur le terrain sans son maillot. Un comportement insolite propre à Rafik Djebbour. Le coach a réussi à le joindre au téléphone D'un autre côté, le sélectionneur Rabah Saâdane a indiqué qu'il a enfin réussi à joindre l'attaquant de l'AEK Athènes, Rafik Djebbour, après plusieurs tentatives. Raouraoua et Ged attendus cette semaine Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et le directeur général de l'opérateur de téléphonie mobile Nedjma sont attendus à Crans-Montana au cours de la semaine. Sadi a déniché un terrain en gazon Walid Sadi a réussi à dénicher un terrain de football gazonné pour que les Verts puissent s'entraîner dans les meilleures conditions sachant que la bande à Saâdane s'entraîne actuellement sur un terrain synthétique. Kadir attendu aujourd'hui Fouèd Kadir devra rejoindre le groupe aujourd'hui à Crans-Montana après avoir disputé le dernier match de championnat avec son équipe contre Nancy. Alors qu'il était prévu qu'il rallie directement le lieu d'hébergement des Verts, Kadir a préféré faire un crochet chez lui à Istres pour ramener ses affaires avant de se déplacer en Suisse.