Il a été héroïque face à la JSMB. Le latéral droit mouloudéen, Bouziane Senouci, a fait preuve d'un très grand courage en allant au bout de la rencontre face à la JSMB alors qu'il avait une grande entaille au niveau du cuir chevelu qui a d'ailleurs nécessité par la suite la pose de dix points de suture. Vous avez repris le travail avec le groupe après avoir observé deux jours de repos total... Effectivement, j'ai repris depuis avant-hier le boulot afin de me préparer avec mes partenaires pour le match de samedi. Avant de parler de cette affiche, on revient si vous voulez bien à la rencontre de jeudi passé face à la JSMB et à l'issue de laquelle vous avez concédé un match nul lourd de conséquences… Lors de ce match on s'est battus avec les moyens du bord. Ce n'était pas facile de jouer une équipe comme Béjaïa qui pratique un très beau football en étant amoindris par six absences. Malgré cela, nous avons fourni un bon match avec à la clé pas mal d'occasions nettes de scorer, qu'on n'a pas su saisir. Vous avez dû douter après l'ouverture du score par votre adversaire qui vous a cueillis à froid ? Nous avons été un peu déstabilisés, mais vu l'importance de cette rencontre il fallait se remettre dans la partie. Et le fait d'être revenue à la marque avant la fin de la première mi-temps prouve que notre équipe a du caractère. Vous avez pour votre part fait preuve d'un très grand courage en allant au terme de la partie, alors que vous avez été victime d'un choc violent qui aurait dû, vous inciter à céder votre place ? Je ne pouvais pas laisser mes partenaires alors qu'ils avaient besoin de moi. Il fallait que je termine la partie en faisant abstraction de ma blessure. Bien des joueurs n'auraient pas mis leur tête devant le coup de ciseau de N'Djeng qui, était sur le point de catapulter le cuir au fond des filets ? Je ne me suis pas posé de questions, dès que j'ai vu le ballon prendre le chemin des filets, il fallait que je mette ma tête pour le dégager, car un deuxième but nous aurait été fatal. C'est à ce moment-là que j'ai pris la semelle de N'Djeng qui voulait pousser le cuir au fond des filets. Par la suite, j'ai du me faire poser dix points de suture à mon arrivée à l'hôpital juste après la fin de la rencontre. Au-delà de votre courage qui a été souligné par tous vos partenaires et les supporters du club, il y a aussi votre prestation de premier ordre. De quoi vous mettre en confiance pour la suite du championnat, n'est-ce pas ? J'essaye à chacune de mes apparitions de remplir convenablement ma mission. Le coach m'a fait confiance en me faisant jouer et il est donc de mon devoir de répondre à ses attentes. Après des débuts difficiles, vous avez réussi à vous faire une place au sein de votre équipe. Quel est le secret de cette réussite ? Il n'y a aucun secret, seul le travail donne ces fruits. J'ai bossé très dur avec l'espoir d'avoir une chance de montrer de quoi je suis capable et, Dieu merci, je suis parvenu à enchaîner quelques matchs de haut niveau qui m'ont permis de gagner la confiance du coach. Mais il faut savoir qu'on doit toujours se remettre en question, car on n'est jamais à l'abri d'une défaillance qui pourrait venir tout remettre en cause. L'ESS a obtenu un point précieux contre la JSK, de quoi vous mettre une grosse pression avant de vous déplacer ce samedi à Sétif pour y dispouter un match capital pour l'obtention du titre... La JSK a joué le jeu, la preuve, elle a réussi à égaliser dans les toutes dernières minutes de la rencontre. Maintenant à l'ASO d'en faire autant en se donnant à fond pour le respect de l'éthique sportive. Un mot sur ce match face à l'Entente qui se profile à l'horizon ? Ce sera la finale pour le titre. Nous allons de ce fait bien préparer cette rencontre pour être au top au moment de l'aborder. Nous sommes déterminés à réussir là-bas un gros coup qui nous ouvrirait les portes du titre.