Deuxième à égalité de points avec l'Atlético Petroleos, le Nasria recevra dimanche Zamalek lors d'un match comptant pour la 6e et dernière journée de la phase de poules de la Coupe de la CAF Total. A un point de leur prochain adversaire qui occupe la première place, les Husseindéens n'auront pas d'autre choix que de s'imposer s'ils souhaitent composter leur billet pour les quarts de finale de cette compétition, une compétition qui, rappelons-le, fait rêver les supporters ainsi que les responsables du club. Souvent pointés du doigt après chaque défaite, la rencontre de dimanche prochain va être celle des attaquants. Ces derniers vont être face à une bonne occasion pour livrer une grosse prestation et répondre à leurs détracteurs. Ntankeu, Yousfi, Yaya et les autres doivent se révolter En l'absence d'Ahmed Gasmi, en période de remise en forme après l'opération qu'il a subie au niveau de la pommette, tous les regards seront braqués vers Landry Ntankeu, Abderrahmane Yousfi, Faouzi Yaya, Ilyes Yaiche et Abderraouf Chouiter. Auteurs tous les cinq de trois buts seulement depuis le début de cette compétition, ils doivent se révolter et se montrer efficaces face aux Egyptiens, non seulement pour prouver qu'ils méritent de défendre le maillot nahdiste mais aussi et surtout de se réconcilier avec les supporters qui ne les ont pas épargnés par les critiques ces derniers jours. Les balles arrêtées, une arme à exploiter En plus de l'efficacité des attaquants face au but, les balles arrêtées peuvent être considérées comme une sérieuse option pour les locaux afin de trouver le chemin des filets. En effet, la présence des éléments tels que Mohamed Amine Tougai, Hocine Laribi et Brahim Dib peuvent permettre aux Husseindéens de faire la différence. Une arme que le coach ne compte certainement pas négliger surtout qu'elle a déjà apporté ses fruits lors des précédentes sorties.
Raïah : «Battre Zamalek au 5-Juillet ? Moi, j'y crois» C'est après l'arrivée de la délégation du Nasria, hier après-midi, à l'aéroport Houari- Boumediène en provenance de Luanda via Dubaï, que nous avons eu Malik Raïah au bout du fil. Très disponible, le milieu de terrain formé et révélé à la JSK a accepté de nous accorder quelques minutes de son temps. Lors de cette interview, il est revenu sur la défaite concédée contre l'Atlético Petroleos. Il a évoqué également les chances de son équipe lors de la rencontre de la 6e journée de la phase de poules qui aura lieu dimanche contre Zamalek au stade 5-Juillet-1962. Tout d'abord, dites-nous comment s'est déroulé votre voyage de Luanda à Alger ? Le plus normalement du monde. C'est vrai que nous étions un peu épuisés, ce qui est tout à fait normal du moment que nous avons disputé un match la veille de notre retour au pays. Mais le fait d'être bien arrivés chez nous nous a fait oublier toute la fatigue que nous avons ressentie. Maintenant, nous allons faire en sorte de bien récupérer nos forces. Nous avons un rendez-vous très important ce dimanche. Nous devons bien le préparer pour espérer de l'aborder de la meilleure des manières. Avec un peu de recul, qu'avez-vous à nous dire à propos de la défaite ? Comme nous nous y attendions, ce fut une partie disputée des deux côtés. Une confrontation serrée que nous n'avons pas su négocier. Nous aurions voulu réaliser une meilleure performance mais ça n'a pas été le cas, c'est dommage. C'est tout à fait normal que nous soyons déçus, mais il va falloir vite tourner la page et penser à se racheter dès notre prochaine sortie. Nous avons une chance pour nous ressaisir, ce n'est pas le moment de baisser les bras puisque rien n'est encore joué. Seulement, il faut aussi bien négocier ce rendez-vous. Vous avez laissé filer une bonne occasion afin de valider votre billet pour les quarts de finale, un commentaire ? Oui, vous avez entièrement raison. Revenir de Luanda avec une victoire nous aurait permis d'assurer une place en quart de finale de cette compétition. Nous étions déterminés à composter notre billet dès cette 5e journée de la phase de poules, hélas, plusieurs facteurs tels que l'arbitrage vicieux et les conditions climatiques difficiles nous ont joué un mauvais tour. Comment voyez-vous vos chances pour la qualification ? Elles sont intactes. Nous avions un joker mais nous l'avons grillé en s'inclinant en Angola. Désormais, nous n'avons pas le choix, nous devons battre Zamalek lors de notre prochaine sortie. Nous sommes à quatre-vingt-dix minutes du bonheur. On sait très bien ce qui nous attend ce dimanche. Nous n'allons ménager aucun effort pour écrire une nouvelle page d'histoire du NAHD et procurer de la joie à nos supporters surtout que ces derniers n'ont pas cessé de nous soutenir depuis le début de cette aventure. Les Egyptiens sont revenus en force lors des deux dernières rencontres, un commentaire à ce sujet ? Ce que vous venez de dire est vrai, mais la forme de l'adversaire ne m'intéresse pas. Le match va se dérouler chez nous et devant notre public. Je ne dis pas que ça va être une simple formalité, mais battre Zamalek au stade du 5-Juillet-1962, moi, j'y crois. C'est notre jardin, depuis le début de cette compétition, aucune équipe n'a réussi à nous tenir tête à domicile. Nous allons donner le maximum et même faire des sacrifices pour ajouter Zamalek à la liste de nos victimes. A votre avis, quelles sont les clés de la victoire ? Ce genre de match se joue sur de petits détails, nous savons qu'il faut que nous soyons bien concentrés. C'est aussi pour cette raison que nous sommes appelés à rester vigilants pour éviter de se faire surprendre. C'est comme une finale, un but pourrait bien être suffisant pour faire notre bonheur ou malheur, c'est pour ça que nous devrons rester sur nos gardes et ne pas commettre de fautes si c'est possible. Si nous voulons le gagner, nous sommes obligés d'être efficace que ce soit en attaque ou en défense. La balle est dans notre camp, à nous de montrer ce que nous avons dans le ventre.