Le jeune milieu de terrain algérien de l'AS Nancy Lorraine, Fares Mehenni, est aux anges. Retenu par l'entraineur des U20 pour le stage de préparation qui précédera l'annonce de la liste définitive des joueurs concernés par le prochain tournoi de l'UNAF qualificatif à la CAN, Mehenni qui attendu ce jeudi à Sidi Moussa, n'a qu'une seule envie : servir son pays et porter le maillot vert de la sélection. Tout d'abord, présentez-vous au public algérien... Je m'appelle Fares Mehenni, je suis né le 12 septembre 2002 à Paris. J'ai donc 18 ans et l'évolue en France à l'AS Nancy, c'est un club de Ligue 2, je suis dans la catégorie des moins de 19 ans, mais je joue surtout avec la réserve du club. Et si on revenait un peu sur votre parcours avant d'arriver à Nancy... Auparavant, je jouais dans un petit club à Paris. J'ai commencé le football à Paris dans un club qui s'appelle Garges jusqu'en U13. Je suis passé par la suite par Sarcelles où j'ai joué deux années. En U14, j'ai intégré le pôle Espoirs de Reims avant d'arriver à Nancy où j'évolue depuis é 2017. Sarcelles un club qui a connu aussi le passage d'un grand joueur, Riyad Mahrez le capitaine d'équipe de l'EN... C'est une grosse fierté. Mahrez est le capitaine d'équipe de l'Algérie et on a tous envie de réussir une carrière comme notre exemple Mahrez et bien sûr les autres joueurs champions d'Afrique aussi. Vous êtes à l'aise dans quel poste ? Je suis attaquant qui a commencé comme milieu offensif. Donc je peux être à l'aise dans l'axe ou sur les côtés. Vous allez rejoindre ce jeudi les Espoirs algériens, quel est votre sentiment ? Je suis très honoré et fier de recevoir cette convocation. Vous ne pouvez pas imaginer la joie de mes parents et ma famille. Répondre à l'appel de l'Algérie pour faire plaisir à mes parents est quelque chose que j'attendais depuis mon jeune âge. Je suis très content d'être dans cette équipe des U20. Vous avez l'habitude de venir en Algérie où cette convocation est pour vous l'occasion de découvrir votre pays d'origine ? Je suis déjà venu en Algérie avec mes parents. On a toujours de la famille là-bas. Je pense que cela leur fera aussi plaisir de me voir jouer pour le pays. C'est pour vous dire que c'est plus qu'un rêve qui se réalise pour moi. C'est une énorme fierté pour ma famille aussi. J'en suis très ravi, j'ai hâte de prouver que j'ai l'envie et le talent pour aider l'Equipe nationale à progresser, Inch'Allah. Votre père jouait aussi au football, il doit aussi fier de cette sélection ? On m'avait dit que c'était un bon joueur, je sais qu'il a fait une carrière en Algérie avant de venir en France. Aujourd'hui, je suis content de l'avoir rendu fier de son fils. Jouer pour le pays était son objectif quand il était jeune, aujourd'hui c'est un truc que je veux réaliser pour lui, Inch'Allah. Djamel Belmadi a réussi à donner à l'Algérie un trophée cher, comment avez-vous vécu cet exploit ? C'est déjà un pur bonheur d'avoir pu gagner cette Coupe en Egypte. Djamel Belmadi a rendu des millions de gens fiers et nous avons le devoir nous en tant que binationaux de continuer sur cette lancée en servant notre pays. Après, bien entendu, j'ai vécu cette consécration en Algérie d'abord car j'étais en vacances à Alger. Ensuite, je suis revenu en France où j'ai pu suivre la demi-finale et la finale avec ma famille et mes amis. C'est des moments exceptionnels. Franchement, vivre une consécration de l'Algérie vous donne des frissons inoubliables. On sent que vous avez hâte d'y être... A vrai dire, je viens de finir l'entrainement et je me rends directement chez moi pour me rendre à Alger. Je n'ai que ça dans ma tête, j'espère avoir l'honneur de porter ce maillot et faire plaisir à ma famille, ici en France et en Algérie. Pour finir, vous avez eu aussi comme coach Abdeslam Ouaddou qui ne tarit pas d'éloges sur vous, un commentaire ? Oui, coach Ouaddou nous a beaucoup appris. J'ai eu l'honneur de l'avoir comme entraineur. J'ai beaucoup apprécié mon passage sous sa coupe. Je lui souhaite tout le bonheur du monde et une grande réussite dans sa carrière, Inch'Allah. Entretien réalisé par Moumen Ait Kaci Ali