A la veille de leur déplacement en Afrique du Sud pour participer à la Coupe du monde, les joueurs de l'Equipe nationale ne sont pas complètement sereins. A la veille de leur déplacement en Afrique du Sud pour participer à la Coupe du monde, les joueurs de l'Equipe nationale ne sont pas complètement sereins. Et pour cause, leurs familles n'ont pas pu les rejoindre à temps comme il leur a été promis par la Fédération algérienne de football. Celle-ci leur a promis une prise en charge totale en Afrique du Sud. Pour ce faire, il fallait d'abord se procurer les visas d'entrée sur le sol sud-africain. On aurait même pris les passeports de toutes les familles des joueurs, sans toutefois régler le problème. Ce qui a mis les joueurs dans tous leurs états, à la veille de leur déplacement en Afrique du Sud. Certains se sont demandés comment il se fait que des joueurs s'apprêtant à aller participer à un Mondial se retrouvent sans leurs proches à leurs côtés. La FAF s'est, en effet, engagée à prendre en charge les familles des joueurs. Mais selon nos informations, la responsabilité n'incombe pas à la FAF, mais plutôt au Touring club algérien (TCA) et à l'Office national algérien du tourisme (ONAT) qui se sont engagés à tout régler. Mais au jour d'aujourd'hui, rien n'a été fait, et les familles des joueurs sont toujours dans l'attente. Au moment où nous mettons sous presse, les familles des joueurs ne sont sûres de rien. Cette situation a énormément perturbé les joueurs qui ont fait le déplacement hier soir en Afrique du Sud avec l'incertitude que leurs familles puissent les rejoindre. Les joueurs ignorent à qui s'adresser devant tant d'indifférence et de mépris envers les gens qui chérissent le plus au monde, c'est-à-dire leurs familles. Cela a irrité au plus haut point les joueurs qui semblent perturbés par cette histoire qu'on pouvait leur éviter, si le TCA et l'ONAT avaient tenu leurs engagements. -------------------------------- L'Algérie-USA, la bataille de l'altitude Le match entre les USA et l'Algérie comptant pour la troisième journée du groupe C est d'ores et déjà lancé. Mais pas sur le terrain comme tout le monde l'attend et encore moins celui vers lequel certaines personnes aux intentions belliqueuses voudraient le mener, car cela se passe sur les hauteurs. Pourquoi donc ? Tout simplement, la bataille de l'altitude sera des plus rudes entre les deux équipes. Et pour cause, l'on a affaire à un pays qui abrite les technologies les plus récentes et avérées, notamment celui de l'altitude. Le plus grand spécialiste du domaine est Américain. Celui-ci est en train d'apporter ses conseils avec une précision chirurgicale à la sélection de son pays. Les Algériens ne doivent pas se laisser alors distancer dans ce sens. C'est la raison pour laquelle on a fait du côté algérien appel au meilleur spécialiste européen dans le domaine de l'altitude. Il s'agit du Français Grégoire Millet, chercheur à l'Institut des sciences du sport de Lausanne (Suisse). Celui-ci nous apprendra que les effets de la préparation sur les hauteurs commenceront à s'estomper à partir du onzième voire douzième jour. Si les premier et deuxième matchs respectivement contre la Slovénie et l'Angleterre se jouent au niveau de la mer, ce n'est pas le cas pour le troisième contre les USA qui aura lieu à Pretoria, soit à quelque 1 500 mètres. Il est donc fort possible que la sélection algérienne aille se préparer ailleurs qu'à Kwazulu-Natal, lieu de son hébergement, pendant la semaine qui précède le dernier match de poules contre les Etats-Unis. Il est donc fort probable que les Fennecs soient contraints d'aller à Pretoria pour se préparer en altitude afin d'être d'attaque pour ce dernier match de groupe. Selon le docteur Millet, les Algériens doivent reprendre l'altitude pour se préparer convenablement à cette rencontre qui se jouera à plus de 1 500 mètres. Car les bienfaits de la préparation de deux semaines effectuée à Crans-Montana aura pris fin avant ce match contre les USA.