Samuel Eto'o est bien conscient que le racisme dans le football est un fléau qui est encore loin de pouvoir disparaître. Samuel Eto'o est bien conscient que le racisme dans le football est un fléau qui est encore loin de pouvoir disparaître. Mais l'attaquant camerounais espère que l'organisation de la Coupe du monde par un pays du continent africain permettra de lui donner une nouvelle image. Et calmera surtout les ardeurs dans les tribunes, lui qui a été victime à Barcelone et à Milan d'insultes à caractère raciste : «Cela n'a jamais été facile et ce ne sera jamais facile jusqu'à la fin de ma carrière», explique-t-il au Guardian. «Mais cette première Coupe du monde en Afrique du Sud peut permettre de changer des attitudes. En tout cas j'espère car j'ai beaucoup souffert en Italie cette année. C'est incroyable pour moi de jouer dans le pays de Nelson Mandela, mon idole.» Pour Samuel Eto'o, ce Mondial doit rassembler tous les Africains : «Je suis fier d'être Africain à l'occasion de cette Coupe du monde. Comme beaucoup parmi nous, j'ai dû travailler encore plus et montrer davantage que les autres. Tout ce que j'avais, c'était le football et Dieu m'a aidé. Maintenant, je rentre à la maison pour donner une autre image de l'Afrique. Beaucoup de gens associent le continent avec guerre et misère, mais cette Coupe du monde va montrer autre chose.»