Enormément de déception, bien sûr, surtout que nous avons été nettement supérieurs à notre adversaire et ce, sur tous les plans. Tout d'abord, quel est votre sentiment après cette défaite face à la Slovénie ? Enormément de déception, bien sûr, surtout que nous avons été nettement supérieurs à notre adversaire et ce, sur tous les plans. L'équipe slovène, comme tout le monde a pu le constater, s'est contentée de défendre. A aucun moment, elle s'est montrée dangereuse. Il est vrai que nous avions tous en tête notre début de CAN catastrophique face au Malawi et cela nous a bloqués quelque part en début de match. Très honnêtement, au vu de la physionomie de la rencontre, nous ne méritions absolument pas de perdre. Sur le plan physique, on vous a vus très à l'aise ; un commentaire ? Il faut savoir que nous avons beaucoup travaillé lors des deux stages qui ont précédé la Coupe du monde. C'est ce qui nous a permis de rivaliser dans ce domaine avec les Slovènes. C'est surtout au niveau de l'efficacité que les choses ont calé, n'est-ce pas ? Il y a un peu de cela, mais, personnellement, je veux porter un jugement plus global. Notre prestation a été au moins correcte et ce match s'est joué sur des détails. Pour donner une meilleure appréciation, je voudrais revisionner la rencontre. On peut déjà vous demander si le système de jeu des Slovènes, basé sur la défensive, vous a gênés ? C'est certain, car nous avons eu affaire à la deuxième meilleure défense des éliminatoires de la zone Europe. Cela n'explique pas tout. Nous aurions dû faire preuve de plus d'audace et pousser les défenseurs adverses à la faute. C'est peut-être là un des reproches qu'on pourrait nous faire. Avez-vous l'impression que l'expulsion de Ghezzal a été un tournant dans cette partie ? Je ne dirais pas cela, même si nous avons accusé le coup. Après l'expulsion de Ghezzal, nous avons eu des opportunités et c'est uniquement par manque de chance que nous n'avons pas trouvé le chemin des filets. Vous avez sûrement visionné la rencontre de vos prochains adversaires, les USA et l'Angleterre. Quels enseignements en avez-vous tirés ? Beaucoup de choses que nous connaissions déjà, à savoir que ce sont deux très bonnes équipes. Pour ce qui est de l'Angleterre, c'est l'un des favoris pour le titre mondial. Comme toutes les équipes, celle des USA a ses forces et aussi ses faiblesses. Après le faux pas face à la Slovénie, l'erreur n'est plus permise. Etes-vous en mesure de réaliser de belles prestations face à ces deux équipes ? Honnêtement, nous en sommes parfaitement capables. De toutes les façons, nous n'avons pas le choix. Nous devons tout donner pour espérer quelque chose. Parlons du match de vendredi ; quelles sont vos chances face à l'Angleterre ? Elles sont réelles et ne croyez surtout pas que nous allons aborder ce match en craignant l'adversaire. Comme je vous l'ai dit, nous sommes au pied du mur et quelle que soit l'identité de l'adversaire, nous devrions réagir. Il est vrai que tous les pronostics sont en notre défaveur et cela est pour nous une motivation supplémentaire. Qu'est-ce qui vous rend aussi optimiste ? La qualité de l'Equipe nationale. Il ne faut pas nous condamner après ce match face à la Slovénie. Nous promettons une belle réaction contre les Anglais et pour le match qui suivra. Croyez-moi, nous jouerons à fond nos chances de qualification. Peut-on dire que la pression est sur vos épaules ? C'est certain et elle l'est aussi sur celles des Anglais. Personnellement, cela ne me dérange pas, car je suis habitué à cela et c'est aussi le cas de tous mes coéquipiers. Qu'avez-vous à dire aux nombreux supporters qui se sont déplacés en Afrique du Sud pour vous soutenir et à tout un peuple qui croit en vous ? C'est certain, après la défaite, c'est vers eux que se sont dirigées nos pensées. Nous les avons déçus, c'est certain, et nous leur devons une revanche. Ce sera pour ce vendredi inch'Allah.