Bebeto : «Les Algériens n'auront qu'une ou deux occasions, à eux d'en profiter» Paulo Futre : «L'Algérie aurait besoin d'un Madjer» Tous les jours, ils livrent leurs analyses sur le plateau d'Al Jazeera Sports qui détient les droits TV de la Coupe du monde pour le Moyen-Orient et le Maghreb. C'est une belle brochette de personnalités prestigieuses que nous avons eu la chance de croiser au centre audiovisuel international de Johannesburg. Hier, nous avons ainsi pu d'abord interroger deux ex-grands joueurs, le Brésilien Bebeto, champion du monde en 1994, et le Portugais Paulo Futre, vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1987 avec Porto et... Rabah Madjer. Nous avons ensuite conversé avec deux anciens sélectionneurs : le Marocain Badou Zaki (ex-gardien de but des Lions de l'Atlas) et l'Italien Cesare Maldini (le père de Paolo). Il ressort de ces différents entretiens que ces grands techniciens suivent de près l'actualité de l'Equipe nationale et croient en ses chances contre l'Angleterre. Morceaux choisis. Bebeto : «Les Algériens n'auront qu'une ou deux occasions, à eux d'en profiter» «Les Algériens doivent d'abord assurer leurs arrières. Le cas échéant, ils doivent essayer de surprendre les Anglais en contres. Si sur 20 matchs, l'Angleterre peut gagner 18 fois, car c'est elle la favorite, en revanche, sur un match, tout peut arriver. Il n'y a qu'à voir le match Espagne-Suisse (0-1) pour s'en convaincre. Les Espagnols ont dominé, mais je n'ai pas senti en eux cette envie de gagner la Coupe du monde. Les Algériens auront sans doute une ou deux occasions, à eux d'en profiter. Mais avant tout, ils doivent assurer en défense.» Paulo Futre : «L'Algérie aurait besoin d'un Madjer» «Contre la Slovénie (0-1), ce qui a manqué aux Algériens, c'est un attaquant qui sache concrétiser toutes les occasions. C'est peut-être leur principal point faible. L'Algérie aurait besoin d'un Madjer, car avec un joueur de cette trempe, elle aurait fière allure. Contre l'Angleterre, il faudra jouer sans complexe et essayer de donner une bonne image du football algérien. Si vous gagnez, vous entrerez dans l'Histoire et si vous perdez, vous quitterez cette Coupe du monde avec les honneurs.»