«C'était mon vœu d'opter pour un club ambitieux». Peut-on savoir pourquoi vous avez mis beaucoup de temps à signer votre contrat alors que dès la première prise de contact vous aviez donné votre accord au président Medouar ? Oui, c'est vrai, mais il faut savoir que dans ma tête j'étais bel et bien de retour à l'ASO sitôt après avoir donné mon accord au président Medouar. Je ne vous cache pas que cela m'a fait vraiment plaisir qu'on ait pensé à moi car cela signifie qu'à Chlef on ne m'a pas oublié et c'est aussi avec le même sentiment de reconnaissance que je ne pouvais pas me dérober. Il faut savoir aussi que si j'ai mis du temps à signer, c'est parce qu'au début j'ai eu des empêchements personnels et par la suite il y eut le départ du président Medouar pour le Maroc et il a fallu donc attendre son retour pour finaliser et voilà… A quand remonte le premier contact ? Je ne saurais le dire avec exactitude, mais je peux vous affirmer que ce n'est pas loin de la fin de saison passée. La première fois j'ai été approché par un émissaire du club qui m'a fait part de l'intérêt de l'ASO pour moi et comme dès le départ j'ai laissé la porte ouverte en promettant de donner la priorité au club qui m'a fait connaître, il a suffi que le président Medouar m'en parle à son retour en me faisant une offre concrète, j'ai aussitôt donné mon accord, d'autant que cette perspective m'enchantait car comme on dit chez nous, le retour aux sources est toujours quelque chose d'honorable pour son auteur. Peut-on comprendre par là qu'avec ce retour au bercail vous êtes parti pour un long bail avec votre club de cœur ? Dans mon esprit c'est avec cette idée que je suis revenu, mais concrètement, vous devez savoir qu'en football rien n'est garanti pour celui qui en fait son gagne-pain car on ne sait jamais ce que peut réserver le destin. Néanmoins, si dans d'autres clubs je n'ai pas l'habitude de m'engager au-delà d'une saison avec la perspective de rempiler si je m'y plais, à l'ASO j'ai signé pour deux ans et on verra par la suite, d'ailleurs même le président Medouar a trouvé que c'est raisonnable de ma part. Maintenant, il va falloir vous faire place dans un compartiment où la concurrence promet de faire rage, notamment à votre poste où le moins que l'on puisse dire est que ça se bouscule au portillon, n'avez-vous pas d'appréhensions de ce côté-ci ? Vous savez, dans n'importe quel club, aucun joueur ne vient signer pour signer une licence de titulaire et c'est pareil pour moi, même si à l'ASO je ne risque pas de souffrir du dépaysement. D'ailleurs à ce dernier propos, j'ai déjà un atout non négligeable de ne pas avoir besoin de temps d'adaptation et quoi qu'il en soit la concurrence ça me connaît et j'ai acquis encore plus d'expérience lors de mes derniers passages au MCA et à Saïda et cela me laisse confiant en mes capacités de gagner la confiance du coach. Vous avez quitté l'équipe très jeune, quelles seront vos ambitions après ce retour ? C'est vrai, j'ai fait toutes mes classes à l'ASO, mais une fois en âge d'évoluer en seniors j'ai été bloqué par la présence au sein de l'effectif de beaucoup de noms qui faisait alors les beaux jours du club. De ce fait et afin de ne pas rester à moisir en attendant mon tour, j'ai été libéré pour pouvoir bénéficier de temps de jeu et gagner en compétitions et en même temps en expérience. Et en parlant de mon ambition à présent, c'est justement cette expérience que je compte mettre au service de mon club de toujours. ————— * Il a signé pour une seule saison : Senouci : «C'était mon vœu d'opter pour un club ambitieux» « Bien que j'avais plusieurs contacts avec différents clubs je me suis senti un réel intérêt pour l'ASO dès la première approche et d'ailleurs j'ai aussitôt donné mon accord de principe au président Medouar qui a su en plus se montrer convaincant dans son discours. Je savais déjà que l'ASO s'était fixé pour challenge de faire oublier son parcours décevant de la saison dernière et c'était là déjà la preuve de l'ambition et du challenge qui animent désormais ce club et cela me convient parfaitement du moment qu'après avoir remporté le titre de champion avec le MCA, il me fallait une formation au sein de laquelle je pourrais avoir un autre défi à relever et c'est ce que je suis convaincu de trouver en venant à Chlef. A présent, il ne tient qu'à moi de savoir me montrer à la hauteur et ne pas décevoir les gens qui ont placé leur confiance en moi. » ————— * Encore un attaquant pour clore le recrutement : Segueur à défaut de Djediat Même si le président Medouar ne désespère pas de pouvoir convaincre Serrar de revoir à la baisse le prix fixé pour la lettre de libération de Djediat, il ne reste pas pour autant inactif sur le marché des transferts où il doit encore dénicher un attaquant ou à défaut un milieu de terrain offensif. Certes, Djediat rempli parfaitement ce double profil, mais les finances du club n'étant pas à même de satisfaire et les exigences du joueur et celle de son actuel employeur, le mieux serait de ne pas s'accrocher à cette piste aléatoire avec le risque de se retrouver sans rien entre les main à la fin. C'est pourquoi le président Medouar a jugé bon de réactiver la piste de Mohamed Seguer en espérant que cette fois pourrait être la bonne pour voir ce joueur poser enfin ses bagages du côté de Chlef où il avait failli déjà atterrir par deux fois dans un passé récent avant de se laisser tenter par les sirènes kabyles après une infructueuse expérience sétifienne. Aujourd'hui, le joueur se trouve en contact avec son ancien club, le MC Saïda, mais le fait qu'il ne s'est pas décidé encore, laisse la porte ouverte à tous les espoirs de pouvoir enfin le persuader d'opter pour l'ASO.